Le plus dur dans toutes ces histoires. C'est de tomber au bon moment dans la vie des gens. De toute évidence. Je me suis casser la gueule. Et c'est à cause de toi. Mais je te donne le temps de grandir Jan et de vieillir et. D'Aimer.
Je n'ai rien à me reprocher Jan. Et ça va, c'est pour ça que ça va cette fois. Non, je veux dire, c’est pour ça que ça va aller.
Je passais devant ce putain de Gap lundi midi, ce putain de Gap de la rue V*ct*r Hug* où j’étais entrée avec Antov. On était ressorti une première fois, puis re-rentré, tu étais habillé tout en noir et je me rappelle avoir été surprise par ton allure. J’ai tourné deux fois la tête vers toi. Je t’ai retrouvé aux cabines, surprise de tomber sur toi et non sur Antov. Tu avais détesté la robe beige sur moi. Et on s’était mis à parler. Un quart d’heure je pense. On, enfin j’ai récupéré ton numéro. Tu m’as souhaité bonne chance pour le stage. Et le soir même, on prévoyait de se voir le lendemain. Et on s’est vu. Chez toi. Dans cet appart familial somptueux. Ca avait été une très belle soirée. Tu m’avais fait à dîner, on avait parlé de nos vies inconnues sur la grande terrasse qui donnait sur la Tour Eiffel. Et puis en bas, au balcon, je crois que j’avais essayé de te séduire. Mais c’était à demi-mot tout ça. Parce que tu avais fait pareil. Dans ta chambre rouge, j’ai entendu tes parents rentré et à ce moment, j’ai cru avoir ton âge. Ta mère, très belle, m’a tendu la main. Plus tard, j’ai surpris ton père tenté de voir mon visage par-dessus la porte. Je suis passée devant ce Gap et je n'avais pas le moindre choix. Il fallait bien que je sorte. Que je sorte de toi.
C'est une histoire de pansement. J'préfère toujours les retirer doucement plutôt que de l’arracher. Alors non non, il vaut mieux déchirer que couper. Mais y'a pas de plaie, t'as rien amoché en moi. Juste que. Ton corps vide. Et le mien rempli de larmes et de peurs au moindre bruit la nuit. Et les cauchemars tu vois. Tu étais un sacré énorme plus dans ma vie Jan.
Et tu sais, la nuit je me réveille en sursaut. Et j'ai peur, chaque fois. Que tu sois vraiment parti. Tu étais là pour réchauffer les nuits d'hiver. Mais les nuits d'hiver ne sont pas finies, et moi j'ai toujours froid la nuit.
Je disais plus haut que ça va aller. En réalité j’espère. Parce qu’en attendant, je zone.
Une Lucky Strike pour finir. Craquée sur mon canapé dimanche aux alentours de 19H. Comme si elles avaient toujours un sens dans mes ruptures.
Joue pas avec nous. Je devais être allongée dans mon lit il y a quelques semaines quand j’ai dit ça. Et toi tu faisais l’emmerdeur il parait. Peut-être que. Que rien. J’ai toujours été spontanée avec toi. Alors si, je l’ai dit.
J'aurais voulu t'embrasser une dernière fois, sentir encore plus ta peau dans mes mains, ta peau sur la mienne. Et puis dimanche, j'avais très envie - malgré tout - que tu me fasses l'amour. Je t'ai demandé de me serrer plus fort, même si ça faisait mal, et c'est pour ça que c'était difficile pour toi, m'entendre pleurer au creux de ton épaule. Tu as remarqué que je sentais très fort ton odeur. Et je t'ai touché à nu pour garder une empreinte dans mes mains. Une mémoire du corps nécessaire. J'avais très envie de toi oui.
Commentaires :
Re:
Oui c'est vrai, je vais essayer de t'appeler dans la semaine.
Moi aussi j'espère que tu vas bien. Bises
Re:
Re:
Peux-tu m'écrire sur aubes01@hotmail.fr pour que j'aie ton mail? Je te répondrai depuis l'adresse qui comporte mon vrai nom. Et dis moi par la même occasion quand tu as un moment. Pour une balade, ou un verre, ou un ciné, ou...
ecilora
J'espère que tu vas. BzOo