Moi, j'ai 14 ans. j'ai survoler tes textes (magnifiques mais on dois te le repeter a tt bout de champ) et y'a un truc que j'ai pigé. Trop tard peut-etre... J'écris aussi, pas mon joural mais une poubelle de sentiments usés.

J'ai compris, que l'écriture est un moyen comme un autre de défier nos putains de soufrances...Mai sje croyais etre la seule....Je lirais la suite une autre fois, déja tes phrases me redonne courage...pas le courage qui te redonne envie de réaliser des reves, le courage qui donne envie d'en avoir... Si tu lis mon petit, mot de de petite belge paumé dans une ville universitaire au dessous de monde, et bien j'aimerais que tu ai une petite pensée pour moi...

Passe une semaine colorée et parfumfée au lila blanc, Et pis REVES, REVES et REVES....On peut tout t'enlever sauf ca...

J'ai lu ton commentaire une première fois, et puis souris. Et là je le relis, la tête un peu plus au calme. Pour commencer, non on ne me dit pas à tout bout de champ que ems textes sont magnifiques, et même si cétait le cas, je ne le remarquerai pas je pense, ce serait d'un prétentieux déplacé je crois!

"une poubelle de sentiments usés", j'aime bien l'expression un peu déréglée, un pen noire... mais je suis sûre que ce que tu écris n'est enr éalité pas comme ça. Si mes mots te donnent le courage d'en avoir, alors je ne sais pas, juste un merci, très grand, et puis j'ai du mal à le comprendre, à le croire aussi. J'ai une pensée pour toi petite belge alors, parce que tes quelques mots me font plaisir. Et surtout, parce que la Belgique... je l'affectionne, je la connais, plutôt bien. Tu viens d'où en Belgique?

Pour le lilas, on dirait que tu as lu dans mes pensées, toute cette semaine, j'ai eu la sensation de sentir du lilas (mais mauve)... bizarre...

Rêver, on peut tout t'enlever sauf ça... merci.

De la petite belge...

Je viens de Louvain-la-Neuve. 50 000 habitants donc plus de la moitié sont étudiants... Cité universitaire donc. Piétonne, sans engins polluants et moteurs bruyants dans les tympans. Un lac, petit, mais assez grand pour que la moitié de la ville s'enstalle autour. Tu sais, un peu "Grand village". Tout le monde se connait sans se connaitre, se ragarde sans se regarder et parlent sans se parler. Quand il fait beau, les jeunes prennent leurs instruments et on entend de partout les caisses de guitares et les accordéons qui jouent la valse d'amélie, puis on se rassemble sans vraiment se connaitre...

Ville libre donc. 

Moi quand je me balade dans Paris j'étouffe, tu vois un peu le genre...Et toi tu habite où? France, Canada, tahiti? Ou simplement dans ta tête?

Encore moi...En faite je vais pas les lire tes textes. J'ai peur. Oui peur de tes mots. c'est incroyable, ca me fait un peu violence...Tu sais, un peu comme quand tu lis les journaux de filles qui ont dû se battre pour sortir d'une marmitte bouillante....Je ne te connais pas, je ne connais pas tes problemes, je ne connais rien de l'etre probablement fantastique que tu es, mais, (cela peut peut-etre te paraitre incensé) tu devrais envoyer tes textes a une maison d'édition. Moi, je suis tombée sur eux en cherchant un image sur google. Mais les autres, tu sais, toute la génération qui va voir tomber la terre de leurs mains, tu sais, nous les habitants inconnus, d'un territoire incoonu, d'un age inconnu, on a besoin de voir qu'on est pas les seules...

Je suis un peu compliquée dans mes excplications mais quand je lis ne serais-ce qu'un de tes phrase j'ai l'impression que c'est moi qui aie parlé et je suis comme génée de me plaindre de choses...euh...naturelles? Tes textes sont noirs, un peu comme les miens mais dans ma tete je suis plutot bleu salopette ovrier...Tu sais ce bleu de chantier, ce bleu, qui ne va a personne, ce bleu sale et classé depuis bien des année dans les rayons des magasins...Je suis ce bleu, je suis cette seule couleur qui me va. Mais toi. Oui 19ans...Ca nous fait 5 ans d'écart...énorme quand on se fait chier a comté les secondes...si court quand on se rend compte que la liberté d'expression nous sauvent...a deux.

Mais là je ne suis pas trop d'accord. Ce texte en l'occurrence n'était pas très heureux, certes, mais tous ne sont pas comme ça. Je n'ai aps envie de passer pour une fille qu'on rencontre dans les faits divers, violée, écorgée...

Envoyer à une maison d'édition, je ne suis pas sûr que les "gens" aiment lire leur vie, les similitudes, les histoire d'une jeune fille de 17 ans et 24 mois. Je n'en suis pas sûr. Que ça les interresse.

Je n'ai pas l'impression que mes textes soient noirs. Si? Vraiment? Peut-être qu'en ce moment... Et puis j'y trouve plus un côté rêveur, doux, vacant... poignant peut-être parfois parce que en colère, mais noir? Je le vois bien ton bleu, faudrait penser à rêver un peu jeune fille, s'évader, laisser le travail de côté ;)

19 ans, je n'aime pas, 17 je préfère. Et puis au fond, je ne me sens pas si loin de toi...

Ne m'appelle plus jeune fille. Je pense pas etre celle que tu crois. Et figure toi que non, je ne vis pas "bien" mon adolescence. J'ai grandis trop vite, en oubliant trop vite les compte de fées. Ma ville, je l'aime parce que j'y aie tout vécu. Mais mes textes et mes discriptions sont enjolivées par rapport a la vrai vie. J'écris le semblant. J'écris le futur antérieur. Intérieur bleu ouvrier. Tu peux la foutre a la décharge ta petite ado a la con qui vois que les vertus de l'amour, l'amitié, la passion, l'avenir. Moi, je suis pas mal. Coups de cafards, mais sans plus. Je suis heureuse sans l'être et ca, je pense pas que ca soit si évident. Moi aussi je me suis habituée a Paris. En faite, j'aime cette ville. J'aime, étouffée. Quand tu te balade dans là-bas, tu te sens invisible. Les gens s'en foutent de toi. Cher moi, tu te sens immense. T'a l'impression de prendre toute la place, qu'il ya que toi...

En ce qui conserne l'idée de l'envoie a la maison d'édition, tu te trompe. Les "jeunes" on besoin de personne comme toi qui les comprennent. Ne me dis pas "je ne crois pas...", moi je le sais. Ca te coute 1 timbre. Si tu fais un blog, c'est que tu as envie de faire passer un message, non?

Celle que je crois... mais qu'est-ce que tu penses que je crois? Je ne te connais qu'à travers quelques lignes. Je peux m'imginer à la rigueur, mais en aucun cas faire un jugement sur qui tu pourrais être... Etre heureuse sans l'être non ça ne doit aps être évident, quand je fais semblant, moi ça ne dure qu'un temps, après je n'y arrive plus. Si tu as grandi trop vite, tu le regrettes? Paris, c'est aprce que tu aimes passer inaperçue? ou qu 'on te foute la paix? Chez toi, tu pourrais simplement te dire, que tu as de l'importance.

Ce n'est pas tant l'idée de faire passer un message, j'écris avant tout pour moi, parce que j'en ai besoin, et surtout envie. J'écris pour qu'on lise parfois, souvent aussi c'est vrai. Mais je en suis pas convaincue que les gens aiment tant à lire leur vie...

En lisant la description de ta ville, j'ai cette impression que tu dois bien la vivre ton adolescence, le lac, les caisses de guitare qui résonnent des cordes, les inconnus pas si inconnus que ça. Tout ça pour dire, que tes textes doivent laisser transparaître de très jolies images... SAns doute celles que j'aurai voulu décrire si je n'osais pas mentir.

Pour Paris, je vois très bien le genre, il y a un an, la mêem période à peu près, quand je découvrais la ville, pour faire mes études l'année prochaine, cette futur nouvelle vi[ll]e. J'avais l'impression de suffoquer, ça changeait de ma verdure, de l'espace, des fleurs, des chats, des arbres, des sourires, des gens qui se disent bonjour. Et puis maintenant, j'y presque trouver uné quilibre. J'y suis bien, j'ai rencontré des gens, privilégié des lieux, découvert quoi!

A part Paris, je vis entre les étoiles et les nuages, à ce qu'on dit....