Terminé. Je suis terminée.
Terminé les jolis couplets. Je t'aimerai toujours, mais plus en ce moment. Je n'aime plus ce que je retrouve dans mon téléphone, les mails à elle en décembre 2013, les mails qui lui disaient Je t'aime associé à un surnom bidon qu'on aimerait toutes avoir de tes lèvres. Terminé les messages nocturnes, les matinaux et ceux en pleine après-midi. Ceux auxquels tu répondais "T'es chez toi? Je t'appelle maintenant ?" Terminé ta voix dans le téléphone, tes envies de me défoncer les veines. Terminé l’emprise - enfin, non. Mais il faudrait. Terminé le psy qui ne voyait en toi que des paradoxes. Terminé.
Je suis terminée.
Je me demande comment quelqu'un peut exister autant que toi. Comment quelqu'un peut être au monde aussi puissamment que toi. J'écris sur toi en pensant à un autre.
J’avais « ce désir fou de vivre une autre vie ». Je crois que je l’ai toujours. Un jour peut-être, je reviendrai en terre d’Isr**l et je saurai lire les panneaux de bus toute seule, sans ton aide. Je saurai me diriger toute seule. P. m’y aidait depuis quelques temps. Mais… tout s’éteint. Je crois. Je voudrais avoir de mauvaises intuitions, tu sais. Je voudrais tellement. Apprendre quelqu’un d’autre que toi me semblait tellement impossible. Je l’ai envisagé avec P. Et je ne fais pas marche arrière je crois. Je ne reviens pas à toi comme une bouée d’amour à laquelle je m’accroche pour prouver que je ne suis pas seule. Mais si, petite conne, tu le sais depuis longtemps, On est toujours tout seul.
Ce n’est pas pour moi les débuts d’histoire. Ni les fins de toute évidence. Je suis une âme sensible et mon corps n’est pas moins grave et entaché.
Aujourd’hui, il n’y a plus rien qui va. Ni la vie, ni le boulot.
Je n’ai plus de courage. Ou plus beaucoup. Je suis dans l’attente que P. rompt le silence. Pour le reste, je me lève le matin sans envie. Je n’ai pas le courage de redonner du sens.
Je suis terminée.
Je me demande comment quelqu'un peut exister autant que toi. Comment quelqu'un peut être au monde aussi puissamment que toi. J'écris sur toi en pensant à un autre.
J’avais « ce désir fou de vivre une autre vie ». Je crois que je l’ai toujours. Un jour peut-être, je reviendrai en terre d’Isr**l et je saurai lire les panneaux de bus toute seule, sans ton aide. Je saurai me diriger toute seule. P. m’y aidait depuis quelques temps. Mais… tout s’éteint. Je crois. Je voudrais avoir de mauvaises intuitions, tu sais. Je voudrais tellement. Apprendre quelqu’un d’autre que toi me semblait tellement impossible. Je l’ai envisagé avec P. Et je ne fais pas marche arrière je crois. Je ne reviens pas à toi comme une bouée d’amour à laquelle je m’accroche pour prouver que je ne suis pas seule. Mais si, petite conne, tu le sais depuis longtemps, On est toujours tout seul.
Ce n’est pas pour moi les débuts d’histoire. Ni les fins de toute évidence. Je suis une âme sensible et mon corps n’est pas moins grave et entaché.
Aujourd’hui, il n’y a plus rien qui va. Ni la vie, ni le boulot.
Je n’ai plus de courage. Ou plus beaucoup. Je suis dans l’attente que P. rompt le silence. Pour le reste, je me lève le matin sans envie. Je n’ai pas le courage de redonner du sens.
Ecrit par lilou, le Mercredi 12 Novembre 2014, 19:13 dans la rubrique Au jour le jour.
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