La course folle a commencé. Sans les mains. Et j'y crois à peine. Les pages se tournent dans le métro et mes yeux restent sur la précédente. Quand je referme la quatrième de couverture de l'un, l'incipit de l'autre me saute aux yeux. Mes doigts s'articulent pire que s'ils jouaient des gammes à longueur de journée. Et j'y crois à peine. Il paraît que cette année ce sera la motivation avant tout. Une semaine pour me fondre aux cours théoriques, à des mots que je ne connaîs même pas et au reste. Je baille déjà devant des profs qui vont trop vite pour mes poignets. Et je souffle, de peur de plus rien gérer.
Ce simple verre gazeux dans un bistro de Pigalle, cette demi-heure allongée sur une banquette bleue, la douche bien chaude des soirs d'hivers, le dernier bouquin de Marc Lévy posé à l'étalage "Nouveautés", l'herbe souillée par la bière des festivals, le générique de fin dans une salle sombre, tout ça me semblera des moments de farniente. Ceux qui passeront si vite et qui seront bien trop peu au final.
Cette année, ce sera... Rock'n Roll.