Les films que l'on matte sur son lit. Ou le mien. Et on ne regarde pas jusqu'au bout parce que demain on ne se lèvera pas. Me serrer contre lui. Juste lui et moi. Et passer des soirées attendues pendant la journée. Loin d'être prise de tête. Calmes. Et il me fait sourire. Et je ne mangerai même pas. * Le narguilé qui s'étouffe et résonne dans les vibrations de l'air froid de nos jeunesses qu'on consume en fumée. Le melon, la pastèque et l'abicot qui brouille cette chambre d'étudiant envahie. Les bruits du métro, quand le long véhicule repart et ça grésille dans les oreilles. Et même je suis sûre que cette femme ne les a pas entendu. parce qu'elle n'écoutait pas la vie autour d'elle. Il y a ces vitres pleines de buées. Parce que le froid a gelé mes mains. Regardé à l'extérieur. reconnaître chaque mardi matin cette petite vitrine où il est inscrit "Allo monde"... S'endormir au son de la voix russe du prof d'art dramatique. S'essoufler devant les difiicultés de l'escrime et des mouvements scéniques. Souffler, soupirer, s'ennuyer même parfois. Souvent. J'en suis désolée. La Danse qui me manque, je ne Danse pas assez, je pense à la Danse tout le temps, je vis la Danse dans mes yeux. Comme s'il fallait se faire un petit peu mal pour apprécier son bonheur. Les répétitions pour le cabaret de mardi. Et même que ça sera mon premier duo. Une école de "cinéma", et pourtant, je ne fais que des numéros de Danse... Ca ne choque pas.
Il y a ce jeudi soir qui se termine sur le son d'une voix nouvelle. Je n'avait fait que le lire jusqu'à maintenant. Et puis tu as raison, on attendra vendredi pour raconter. Si.
Revoir Elodie. Un nouveau concert. Comme si je l'avais vu plus d'une seule fois. Et pourtant. Avoir le regard vide sur le quai de la Porte de Pantin, les sourires, les bises et eux. Tryo. Trois chansons qui se battent dans ma mémoire. Seulement trois. En vain. J'en ai reconnu plus que trois Peut-être cinq, ou six. J'ai apprécier tout ce concert. 4h30 de spectacle. Une première partie que la pointe des pieds. Parce que c'était bien plus que de la musique. Ces gamines de 14 ans qui sautent partout, et même que j'aurai bien voulu casser leur appareil dentaire tellement elle me saoulaient. Les ballons blancs qui font le tour de la salle. Les capotes en guise d'appétence dans la fosse. Les joints qui fument, qui tournent, qui laissent s'échapper un goût qu'on attrape dans les narines. Parce que ça sent bon. La dansuese qui évolue en haut de son tissu blanc. Bénabar qui arrive en plein milieu. Et je crie. Fort. Sourdement. parce que je ne comprends pas ce qui arrive. Il est là. Il chante avec eux. Et Serre-moi qui me serre le ventre. L'amour dans l'air qui se mèle à l'odeur des bedos et des cigarettes. Les Ogres qui sourient devant nous. Je suis ébahie. C'était inattendu. beau. Merci à toi pour la place. Et Marich qui finalement sera là aussi. Et pour terminer les surprises. M. En vrai de vrai. Pas en rose, mais quand M. Ils sont au moins 50 sur scène et tous les merci qui fusent. Joyeux anniversaire... J'ai 10 ans.
Alors forcément après avoir dormi 4h. Réussi à me repérer dans la ger de l'Est et finalement arriver dans le train. Dévorer ce livre pendant. La nuit aussi, jusqu'à me coller les yeux. Et pourtant j'ai l'impresoisn qu'il ne se termine jamais. Tomber amoureuse du personnage. Et ça fait tout drôle. L'opération qui se passera pendant les vacances de février. Et la première de boîte de ma cousine. Levée 17h22. Culpabilisé parce que merde la Danse.
Sur ce. Le calendrier se vide encore. Rideau.
Commentaires :
Re:
"technique pour s’avancer plus près de la scène", j'ai pas réussi à la choper...
Et même qu'on dira qu'on a un peu moins de 10 ans. M... Et en + j'ai fait un super compte rendu... na!
"Serre-moi" ... Tu me crois si je te dis que c'est la chanson que je préfère !? [Ainsi quez "La misère d'en face" mais elles sont ttes splendides de tte façon !] !
En tout cas,t'as bien rattrappé ton coup : T'as pas vu Daminou en accoustique mais tu les as vu EUX ! Baaaaaaaaaaaah,la chance !
Et puis,c'est encore un superbe texte que tu nous offres là :) Quel talent !
Pour cloturer,une dernière chose. Une phrase. Juste une. Celle qui me fait penser à toi qd je l'entends :
* Tant qu'on rêve en core,que nos yeu s'étonnent encore,rien n'est perdu ! *
Il était une fois,c'est comme ça que NOTRE histoire commence !
PLein de bisous étoilés.
Re:
Pour Lumière je le savais oui... et c'est dans ces moments là que je regrette un peu qu'il ne signifie pas étoile (j'a été à l'Opéra ces deux derniers jours... gros dossier à te raconter...). Bien spur que je te crois... c'est ma préférée aussi alors...
"Tant qu'on rêve en core,que nos yeu s'étonnent encore,rien n'est perdu !"
Je t'envoie plein de sourires, parce que tu sais très bien ce que je ressens en lisant ton commentaire, pas besoin de détailler...
Des étoiles plein nos yeux...
Re:
Et pourtant, encore une fois c'était un texte soumis au chronomètre (pour ne pas louper mon train). Et vraiment, je n'ai plus la possibilité d'écrire comme moi je le voudrais... ce sont les vacances... espoir...
Merci du passage ;)
ciorale
J’irais crucifier ton corps
pourrais-je dépunaiser tes ailes ?
J’ai entendu parler de ces gamines de 14 ans… Tu n’es pas la seule à avoir voulu leur faire mordre la poussière… On m’a parlé des malaises et des corps qui passaient aussi… Et la technique pour s’avancer plus près de la scène. On m’a raconté la première partie et les paroles des chansons : « Tout ne peut pas s’écrire sur un bout de papier, tout ne peut pas se détruire en actionnant un levier… ». On m’a mis les paillettes dans les yeux. Et à deux compte-rendu j’avais presque l’impression d’y être. Merci ! ^_^
Donne-moi la main
Que je ne la prenne pas
Le rideau se baisse. Pour la première fois. Mais comme à chaque fin de spectacle, il y a toujours ces gens de l’autre côté qui tapent des pieds et des mains… ‘Encore !’ Et moi, je souris, parce que peut-être que tu t’es retrouvée à côté d’une de mes complémentaires sans le savoir dans ce concert… Près de la scène, à hurler comme des hystériques. A côté peut-être. Ou peut-être pas. Je trouve juste que c’est un drôle de hasard.
Embrasse-moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
« J’ai dix ans », çà fait bientôt 10 ans que j’ai 8 ans. Et je me rappelle que la première fois où j’ai écouté Tryo, c’était dans la chambre de ma sœur. Même que je n’aimais pas beaucoup. Je devais avoir dans les dix ans, moi aussi… peut-être un peu plus…Et voilà. C’est tout.
Et des femmes qui n’savent plus trop
D’où l’amour tire son charme…
Et bonne soirée