Ca fait du bien de voir des nouvelles têtes… De sortir un peu de la routine. Ca peut paraître très bas ce que j’écris, mais soit.

Hier, une soirée avec ma cousine, un de ses copains, la copine du copain (dont j’ignore toujours le prénom). Une voiture qui roule, tourne, presque qui vole. Parce que ça allait décidément très vite… Et Eric qui maîtrisait à peine ses trajectoires, il ne savait pas par où passer. Alors en empruntant les bois on est arrivé juste là où le feu d’artifice devait être tiré. Il nous propose une boisson énergétique, et c’est drôle les coïncidences. J’en avais espéré le goût en début de soirée… J On a du faire marche arrière et trouver un autre endroit. Et puis ça nous faisait rire de jouer aux jeunes qui roulent trop vite, qui dépassent à tord et à travers. On riait. Alors on comptait les minutes avant que les couleurs ne jaillissent là haut dans le ciel. Il fallait se dépêcher, absolument ! Chercher un endroit, l’endroit. Celui où nos yeux pourraient le mieux  colorier le ciel en fumée. On a encore fini par dépasser les barrières, et garer la voiture là où déjà les gens c’était préparé à voir ce qu’on ne voit qu’une fois par an. Les canettes à la main, les pulls sur les épaules et notre jeunesse  dans les yeux. On s’est assis tous les quatre au bord de l’eau. Entourés par d’autres inconnus. Et puis la musique à tout de suite retentie. Un vieux son, puis du Sardou. Il faut dire que ça nous a fait rire… Les artificiers jonglaient entre le rose, le bleu et le brillant. Les photos qui essayaient de capter les bons tons au bon moment. Encore des mains en plein écran. Parce que je crois que c’est ça que j’aime photographier, des mains… Les clichés qui restent gravés dans ma mémoire. Et puis le village nucléaire vu de nuit, pris en flag par des gamins de 18 ou 22 ans. Encore des photos parce que je ne savais pas. Et que ça aussi c’était beau. Comme si le feu d’artifice n’était pas encore fini…

Et puis chez Eric. Sa chambre sombre, les posters en guise de tapisserie, ceux de Damien Saez que j’aurai bien kidnappé, les photos qui bordent les murs aussi.Un son de musique électronique qui sort du PC, les copies de ces bruitages. Et puis il a fallu rentrer.

Sortir de l’habitude, rencontrer des personnes différentes. J’étais bien, un avant goût de peut-être la rentrée. Que j’appréhende.

Si j'étais eux je marcherais vite

Je ferais pas d'économies