Les minutes sont acides
C'est drôle, il
y a quelques temps encore, je voulais Paris, j'aspirais à ses travers.
Aujourd'hui, je ne sais plus très bien quel mythe je me forge de la
suite de ma tendre existence. La peste que j'étais petite, et
voilà ce que je suis devenue sur un quai de gare. Je rame, sur les
rames des métros dégueulasses. Je me demande bien comment ils font les
autres pour qu'on les supporte plus de quelques mois. Tu vois, je me
demande un peu comment ça fonctionne les relations qui durent. Y'a la
perspective de mes 30 ans qui me revient chaque fois que je suis
fatiguée - tout le temps en somme - histoire de donner du courage et de la beauté à ces années d'étudiante. La construction d'une vie exceptionnelle. Aujourd'hui j'ai bien compris qu'elle n'arrivait pas tout cuit, qu'il fallait se donner. Corps et âme. Ma théorie des feux rouges m'apparaît au visage, en sursaut, à chaque passage piéton en ce moment. Et je sais que
ce n'est pas une bonne chose.
La fin du quatrième mois sonne déjà comme un
air d'anniversaire, et pourtant, je me rappelle encore du 1er jour
d'avril, je m'étais dit qu'il était peut-être à noter ici.
Cette transition, entre la vie d'étudiante et la vie de ? , cette transition est salement difficile. Le soir, je pleure, j'ai les yeux rouges-fatigue dans le miroir de la salle de bain. Je vis avec Gainsbourg, et pourtant je ne veux pas d'un mec café-clope qui sent au mieux l'eau de Cologne.
Je ne sais pas où est passée Marilou, je ne sais pas à quel point elle existe encore, je ne sais pas si le sexe, l'attirance, les liens électriques entre deux personnes sont pour moi en ce moment ; mais ce que je sais, c'est qu'une peau dans la nuit me manque.
Je ne parle pas de toi Jan cette fois, mais n'empêche, depuis février, tout part en vrille. Je ne sais pas quel sort tu as jeté sur l'enthousiasme que ma vie me procurait ces derniers mois. T'as tout emporté avec ton départ. Alors, j'espère au moins que toi tu vas bien.
Cette transition, entre la vie d'étudiante et la vie de ? , cette transition est salement difficile. Le soir, je pleure, j'ai les yeux rouges-fatigue dans le miroir de la salle de bain. Je vis avec Gainsbourg, et pourtant je ne veux pas d'un mec café-clope qui sent au mieux l'eau de Cologne.
Je ne sais pas où est passée Marilou, je ne sais pas à quel point elle existe encore, je ne sais pas si le sexe, l'attirance, les liens électriques entre deux personnes sont pour moi en ce moment ; mais ce que je sais, c'est qu'une peau dans la nuit me manque.
Je ne parle pas de toi Jan cette fois, mais n'empêche, depuis février, tout part en vrille. Je ne sais pas quel sort tu as jeté sur l'enthousiasme que ma vie me procurait ces derniers mois. T'as tout emporté avec ton départ. Alors, j'espère au moins que toi tu vas bien.
Ecrit par lilou, le Mercredi 20 Avril 2011, 18:25 dans la rubrique Au jour le jour.
Commentaires :
Re:
Ah oui? C'est drôle qu'elle te fasse penser à moi, même si tu ne sais pas bien pourquoi! Je l'aime beaucoup. C'est doux.
Ah mais cette théorie des feux rouges restent un véritable mystère, d'où l'intérêt...!
Merci, pour le reste.
Tiens j'ai 10 pages à écrire pour Jeudi sur Rimbaud, tu as du temps?!!
xx
Ca faisait un moment que je n'étais plus passé ici. Des mois, ou même, peut-être un peu plus d'une année...
Lire ces quelques lignes, non seulement ça me donne envie de lire tous ces posts manqués, mais ça me donnerait presque envie de recommencer à écrire... Je vais y songer...(Sinon, la perspective des 30 ans, moi, elle me fait limite flipper, par moments. Même si je n'y suis pas encore)
:)
Re:
Bonsoir Mickaël,
Contente de te retrouver ici.
Et que tu songes à réécrire après avoir lu. Oui il faut y songer, et me tenir au courant, d'accord?!
Dans les 30 ans, j'y vois une sorte d'accomplissement, un peu dans tous les domaines...
A vite,
Contente de te retrouver ici.
Et que tu songes à réécrire après avoir lu. Oui il faut y songer, et me tenir au courant, d'accord?!
Dans les 30 ans, j'y vois une sorte d'accomplissement, un peu dans tous les domaines...
A vite,
ecilora
Je me demande. Je crois. Que je n'en sais toujours pas plus sur cette théorie des feux rouges.
Du courage. Que passe le mauvais temps...
T'embrasse.