Mercredi 28 janvier 09
C'est vrai. En ce moment, je mets tout entre parenthèse. Je limite les dégâts. Les débuts d'année sont plein d'insouciance, d'inconscience aussi. De ratés. De films, d'images, de souvenirs perdus à cause de la mémoire, de chocolats chauds en sortant de cours - hier avec Ju., on regardait par la vitre sale du café pas cher en face de
Pour la première fois depuis longtemps, il y a eu une césure avec les parents. Comme si je n'avais plus rien à y faire. Comme si quoiqu'on dise, on ne se comprenait plus. Le temps des dimanches matins est bien trop loin. Je me glissais sous les draps entre papa et maman. Et puis il y avait des tartes au sucre souvent, et du café au lait, toujours. Quand je suis rentrée vendredi, ma chambre était rangée. Elle avait tout coincé sur l'étagère. Elle avait décroché quelques posters qui ne devaient plus tenir que par un coin. Je me suis sentie vide, comprimée en fait. Je préférais mon bordel. Je me sens mieux dans le bordel. C'est ma vie le bordel. Ma vie est un bordel - en permanence.
C'est vrai tout ne va pas bien. Mais on aurait pu au moins faire semblant. Ça je sais faire.
Commentaires :
Re:
Tu pourrais en effet... Bien qu'il n'y a pas grand chose à en dire.
Oui les commentaires étaient vérouillés, mais ce n'était pas voulu! Erreur de ma part. Erreur réparée!!
C'est effrayant de s'éloigner de la douceur de l'enfance. Effrayant de ne plus se sentir chez soi dans sa chambre de petite fille. De se rendre compte que la notre maison est devenu la Maison de l'enfance, qu'on a grandi.
Je te comprends. Enfin, je crois te comprendre.
Bon courage pour tes révisions.