Enfiler un manteau. Des gants. Et se laisser entraîner. Il y avait du Jazz qui sonnait dans la chaîne juste à côté de moi. Les huîtres étaient cuites et le vin doux. C'était le père de Vi. qui cuisinait. Il avait passé l'après-midi à ça. C'est lui qui invitait. On s'est retrouvé en bout de table avec Laure. Depuis l'été on essaie de retrouver "une relation normale" comme elle dit. Parfois j'ai envie d'y croire, et parfois, ses allusions de nouvelle parisienne en prépa m'énervent. Elle ne comprend pas que mon rythme est aussi, voire plus effréné que le sien. Peut-être que je les envie finalement. Faire partie de l'élite. Et Le vin se mêlait aux discussions sur leur prépa, sur mon double cursus, sur la Pologne. Hier soir, je n'avais pas trop envie de me raconter. Alors je laissais un peu parler. Je n'écoutais plus à la fin. Je me perdais dans mes divagations. Il nous a servi un dernier verre. On a conté jusqu'a trois avant d'avaler la liqueur et la sentir réchauffer la gorge.