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* [dernière soirée ensemble]
Un an et quelques jours. Dans la peau dans les os dans les mots dans le corps dans la tête dans. Un an et je ne m'en suis même pas aperçue. Et j'étais nouvelle bachelière. Et les mots ont beaucoup changé je trouve depuis ce 6 juillet 2005. Il y a comme un bilan que je n'ai pas envie de dresser aujourd'hui. Un an qui résonne d'autant plus en ce moment que je les retrouve pour de bon. Pour les vacances. Hugues, Thomas, Amel, même Antoine. Comme si rien n'avait changé depuis le jour des résultats du Bac, depuis les listes du rattrapage. Depuis le lycée, le collège, et la maternelle pour certains. On se donne des rendez-vous, on se paie des repas, on se sourit, on organise, on prévoit les sorties, on s'appelle, on se retrouve, on se fait des bises, on se dit au revoir sans s'embrasser, on ne fait pas semblant. Respirer.
Et tout ce qui a changé à côté de ça. Il y a nos années réussies et les loupées. Tout ce qu'on a vécu et découvert entre temps. [Entre d'eux]. Survoler un an étudiant pour l’instant. Comme ce besoin de laisser macérer quelques jours encore. N'en dire que le superficiel, ne s'arrêter qu'à la surface des choses, sans se noyer dedans. Suffoquer.
Commentaires :
Re:
Plein de mélancolie? de nostalgie plutôt non? mélancolie je trouve que ça rime un peu trop avec négatif. L'année prochaine en effet, je n'aurai pas le temps de souffler. Peut-être dans quelques apparts parisiens seulement.
Et puis la suite, j'en serai toute aussi nostalgique dans un an, c'est juste que le temps file que je n'arrive pas à l'arrêter, que la vie continue trop vite. C'est tout.
C'est vrai que j'ai préféré l'Opéra au Trocadéro, mais c'est le lieu magique qui a fait ça. Sans lequel je n'aurai sûrement pas autant sourit.
Je t'embrasse aussi... :)
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Mon premier commentaire depuis longtemps...
Tes mots, toujours les même... pleins de mélancolie. Tu m'exploses le morale en ces quelques lignes de quelques mots lourds.
Et oui un an ! Dis toi que l'année qui va arriver passera encore plus vite...
Pense aussi à tout ce que tu as construis, tout ces gens nouveau qui ont traversé ta vie. Ces sourires que tu as offertn, ces rêves que tu as fais... Cette tour Eiffel, ce rer pourri, ces lignes de métro que tu as apprises comme un solfège...
Et égoïstement, je pense aussi à ton sourire devant l'opéra, à cette rencontre raté mais merveilleuse à Trocadéro.
Je comprends cette mélancolie, cette interrogation, ce mal être pas si mal que cela à revoir ces gens... dis toi que déjà le plus important est qu'ils ne te déçoivent, les autres ou nous même change parfois si vite que parfois l'accord lors des retrouvailles n'est plus.
Je t'embrasse fort tite danseuse.