lilou - I'm fallin down

I'm fallin down

Niais Un besoin de changement par ici, de couleurs, de titres, de mots. Parce que plus grand chose ne me convient. Parce que mon propre corps me plaît de moins en moins. Parce que plus aucun habit ne me va. Parce que je suis toujours possédée par ce sentiment d'indécision. Les répètes s'enchaînent, on crée aussi. Je me trouve, changée. Physiquement. Mes 17 ans et 19 mois sont lourds. Et cependant, je prends de plus en plus de plaisir à rentrer dans la Danse classique. J'épanouie ma Danse, et moi je m'enterre de plus en plus. Dans la cabine d'essayage, les larmes qui se reflètent dans le miroir. Et je n'aime pas ce reflet troublé. Et pourtant j'ai envie de ce chocolat. mais putain, pourquoi on m'en a offert à Noël? Et pourquoi après on me dit que j'ai grossi d'un air niais. Ferme la.

La voix de Raphaël qui sonne dans ma télé, son visage poudré, je tremble sous la couverture bleue à carreaux. Comme quand je suis arrivée au concert de Saez dans la grande salle, la fosse à moitié vide, les bières déjà coulées par terre et des dizaines de joints dont les cendres avaient brûlé le sol... et cette impression qu'il n'est plus qu'à moi, que mon lecteur n'est pas le seul à entendre ses mélodies. Et Raphaël... que je suis depuis une peu plus de 3 ans... depuis ce nouvel an chez Antoine, déjà 3 ans. Et pourtant. Elle m'apaise cette voix, ce personnage innocent. J'ai comme envie d'être sa guitare sèche. Que ses doigts glisse dans mes cheveux. Juste pour que mon coeur arrête de balancer trop fort. J'ai le mal de mer. Juste pour partir le temps qu'il apporte son amour à une journée particulière.

Les diamants blancs qui brillent sous les écharpes enroulées autour du cou. C'est la seule chose que j'aime dans la neige. L'immencité de la pureté blanche me fait peur. Parce que j'ai peur de ce vide.

Y'a plein d'image qui restent coincées sous mes yeux. Le porté avec Juju, je n'arrive pas à retenir les appuis de mes bras, la choré que nos mémoires retient, que nos corps sue. L’Opéra. Laissez moi le rêver encore un peu. Les conversations msn avec ma cousine et on branche le haut-parleur de nos portables. Les photos de l’Italie, les paysages de nos enfances, les « bellissima » qu’on rit toutes les deux. Parce que tra 20 anni... si sarà ancora insieme. Le téléphone qui ne quitte plus mon oreille, et Hugues qui me raconte sa nouvelle Terminale, sans nous, sans moi, sans mes 17 ans, sans mes notes en dessous de 10 en maths. Les pop-corn qui sautent aux yeux de ma mère et des miens et mon père qui rit. Réentendre la voix d’une fille de ma classe. Elle m’a fait sourire. Mon visage cachée sous les couettes. Je m’imagine des films que je n’ai pas tourné, et en attendant, je n’ai toujours pas écrit le scénario pour la rentrée.

Je sais qu’au fond, il y a le bonheur.

J’ai envie de beaucoup d’eau. De me poser sur le dos, infiniment. Et de me laisser couler sans avoir mal.

Ecrit par passionnee-par-les-reves, le Mercredi 28 Décembre 2005, 01:28 dans la rubrique Quand il fait nuit.

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Commentaires :

Pix

28-12-05 à 02:35

Il faut faire l'amour. C'est très bon pour la ligne. C'est le seul sport vraiment agréable qui existe et qui a beaucoup d'effet.
Pour mon premier commentaire que je mets chez toi, il commence mal !

Il faut que t'écrives un scénario ? T'es lycéenne, non (17 ans) ?? Peut-être devrais-je lire plus loin pour comprendre. En tout cas tu sembles assez créatrice pour pondre un bon scénar... enfin je dis ça en te lisant...

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