[quais de Jussieu, samedi 8 août 09]
Lundi 10 août 09.
Le réveil était difficile parce qu’il y avait encore les volutes alcoolisées dans le sang. Le réveil était difficile parce qu’il y avait encore les bribes de conversation avec Jo. et Miss Cate sur ma conscience. Sur mon côté raisonnable qui prend le dessus sur tout ou sur beaucoup trop. Le réveil était difficile parce qu’il y avait encore les traces du sourire de ce joli blond, provincial – et ça se voyait si fort qu’il l’était – rencontrer au bord des arènes de Lutèce. Le réveil était difficile parce que j’avais entendu jusqu’à tard dans la nuit le son de son didgeridoo et j’avais eu envie de Danser, pas seulement à cause du rosé ou du Lambrusco, des quatre bouteilles qu’on s’était enfilé à quatre, envie de Danser parce que le son produit laissait passer un fil monocorde et volatile qui maintenait constamment en mouvement. Comme un soir de défonce.
Le réveil était difficile parce qu’Antov m’avait donné rendez-vous devant Notre-Dame bien trop tôt pour un dimanche matin.
Commentaires :
Re:
Oui c'était difficile après cette soirée, surtout parce que la journée était sportive (visite ...)
Le lambrusco, un régal tu as raison. Et comme a vient de chez moi, d'Italie :)
Bise
Re:
;)
Les quais de Jussieur, et l'été qui va avec me manquent profondément. C'est toujours si agréable quand le soleil reste jusqu'au soir, pour aller ouvrir des bouteilles de vin là-bas.
LiliLou
Les ptites bulles qui petillent dans le rosé, un délice italien !
Les nuits de défonce bonheur éphémère. Réveil toujours difficile.
Je t'embrasse