Je me dis qu'il faut que j'écrive ici. Que j'écrive vraiment. Et puis je me dis que je n'ai rien à dire. Ici. Ou qu'il y aurait tellement à déposer, à enregistrer que commencer serait une entreprise bien trop ambitieuse. Je me dis ouvre une page, et écris. Mais la vérité de l'écriture automatique me fait de plus en plus douter de sa légitimité. Et je ne sais pas comment commencer.
Alors je suis là, devant cette page ouverte, et je ne sais pas bien qui écrire. Hugues, Ken, Jan, ou bien moi? La grande école que je n'aurai - à coup sûr - pas, la remise en question à propos de cette Fac artistique, et l'excitation dans celle où l'on parle de médias. De ces personnes qui ne me ressemblent pas, ni dans l'une ni dans l'autre, mais l'enthousiasme pour certains aux allures décalées mais tellement tellement ancrés. Parler de quoi d'autres ? De Libération, de musique, du fait d'être seule et de ne souffrir que du manque de peau, de l'envie de faire l'amour à quelqu'un dont je serais amoureuse. De l'Australie - encore et encore et toujours. De ce stage chiant, du boulet que je représente pour mes parents, du futur bébé de mon frère. En gros je jette et ne raconte rien.
Commentaires :
Re: Et bien...
Et puis, je ne sais pas bien commet remédier à cela en fait...
Celsius42
Et bien...