Un mercredi sur la pointe des pieds, sans Danse, sans décor, juste les blablas du prof d'Art dramatique qui coulent dans ma tête et que je n'entends pas, que je n'arrive plus à attendre. Je veux retrouver ma douche, mes envies de solitudes, de ne rien faire, de manger la pâte à tartiner choco-vanille à la petite cuillère. Toute seule. Et puis le cours d'escrime de jeudi avec les vraies épées... ça fait même pas mal! Les imitations, des gens du métro, les attitudes un peu à côté, un peu insolentes,  ceux de la classe... une que j'imite comme une pièce de 50 centimes...

Et ce vendredi cultivé! D'abord les répétitions pour le bracage de jeudi. L'exposition à l'hôtel de ville de Willy Ronnis. Marich et Alex de ma classe, deux monde séparés, et pourtant. Une très belle après-midi... Pleurer devant des clichés de Paris de pendant la guerre. Les deux amoureux qui regardent Pris de haut... Et même qu'il les aura retrouver 30 ans après dans un café de la rue Saint-Antoine... Ce petit garçon avec le gros pain dans les mains. Et même que j'aurai pas choisi cette photo là... La pièce de théâtre décalée et la boîte année 80, au plus ridicule.