C'est peut-être en regardant les affiches de cinéma plaquardées dans le métro que maintenant j'ai l'impression de voir défiler les émissions culturelles sur les films en salle. Parce que maintenant j'entends les mots réalisateur, directeur d'acteurs, et scènars. Ca ne me change plus du quotidien. Toutes les caméras, le perche-man, et les "Ca tourne, moteur & action"... On terminera forcément par cut. Un jour ou peut-être l'autre. J'évolue dans un monde qui n'est pas réellement le mien, j'ai encore envie de me perdre dans le personnage de Harry et je vis 3 millions de trucs à la fois, en même temps à paris. Et au coeur de son cinéma, il y a les acteurs. Des rires gras et nouveaux. Une attitude et un respect pour le métier. Les scénarii qu'on écrit en se confrontant et en haussant la voix parce qu'on n'est pas d'accord. Sur le geste. Avoir 10 minutes pour imaginer l'histoire autour d'un porte-manteau.

Danser le visage crispé. Et je reviens sur les images que j'imaginais de cette école et des studios cet été. Les plateaux que  l'on personnalise, que l'on encombre et babite le temps d'une journée de travail, d'exercice de tournage. Le montage final me plaira-t-il? J'en doute, encore 1 mois après, j'en doute encore beaucoup.

[Le dimanche 27 novembre 2005, 12h05]