lilou - Vide Cette partie de moi est vide

Vide Cette partie de moi est vide

--> Ne partons pas fâchés...

Tu te rends compte? Tu te rends compte que j'ai écrits ces mots il y a quelques mois? Et qu'aujourd'hui les mêmes images se sont plantées devant mes yeux? Que j'aurai pu écrire les mêmes phrases, au même endroit? Taper les mêmes erreurs

Et je repense à tous ces instants si frais, si chaleureux, à tous ces moments légers et gravés passés en une compagnie elle aussi agréable, avec toi.

Et parce que c’était le printemps, et parce que les oiseaux chantaient, et parce que mes fourmis faisaient du parachute du haut de notre arbre. Parce qu’on était allongé, les cheveux qui se mêlaient aux brins d’herbe un peu asséchés par le doux soleil qui nous éblouissait, un peu, mais c’est juste pour cacher que c’était peut-être toi qui me troublait aussi. J’étais… bien. J‘aimais quand tu venais me chercher, que tu garais ton vélo dans le jardin, qu’on partait « là où le destin nous amènerait », et paradoxalement, c’était toujours là-bas : on longeait les quais, on bifurquait sur notre gauche… et encore une fois, ce même chemin, on l’a pris combien de fois ? Je ne sais même pas, tellement de fois. Par tous les temps. La chaleur printanière, le soleil chaud qui nous tapait dans le dos, quand tu es rentré de Vendée (je n’oublierai jamais cette nouvelle intention que tu m’a porté à ce moment là), et la pluie, fraîche, pour filer chez ma grand-mère, enregistrer un, dos, tres… On a regardé la série d’une drôle de manière… mais c’était ma préférée… je ne me souviens même pas avoir jeté un seul coup d’œil à la télévision ce jour-là. Et ça me fait penser à ce début d’après midi… ce mardi après midi, celui qui a suivit ce fameux fabuleux samedi pleuvotant. Je crois que le cour de philo qui a suivit était… enfin on s’en foutait. Moi, je ne repensais qu’à ces deux heures, 2h où tu m’as cajolé, où l’on a rit, comme d’habitude, où tu m’as encore fait sourire, comme d’habitude.

Alors parce que j’ai le cœur qui bat de l’aile, des envies de paradis factices, un besoin de retrouver ces parenthèses sur mon visage, et sur le tien aussi. Et surtout parce que je sais que c’était unique, qu’on ne pourra revivre ça avec personne d’autre, personne d’autre qu’avec nos souvenirs. Peut-être.

Je me souviens, je me rappelle

Ces en ces lieux chers à mon cœur

Les jours baissés j’étais près d’elle

Je me foutais bien du malheur

Dissimule dans le silence

Tes sentiments tes espérances

Qui nous montaient plongent sans bruit

Etoiles brillantes dans la nuit

Daniel Darc

Pourquoi tu ne me libères pas de toi? Pourquoi tu continues comme ça? Pourquoi nos souvenirs tissent ma mémoire sans cesse? Pourquoi je ne m'y fais pas? Et pourquoi c'est arrivé? Comme si j'avais fait semblant de ne rien voir? Y'avait-il quelque chose à voir?

Ecrit par passionnee-par-les-reves, le Mardi 12 Juillet 2005, 00:10 dans la rubrique Au jour le jour.

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Commentaires :

LENARRATEUR

12-07-05 à 01:09

Parce que la faiblesse fait partie du genre humain et que la vie nous mène par le bout du nez....courage je connais ces moments là...trop bien pour me laisser aller à l'abandon des peines et autres souvenirs charmants qui sont en vérité autant de cauchemards à mon coeur...courage...

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