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J'imagine des mots dans le silence

Quoi d'autre ? Tu me manques et je fuis les moments où tu pourrais tout arrêter pour une histoire de cœur vide ou une histoire de 9 ans 1/2. Tu m'attrapes par les poignets dans les rues pluvieuses de Paris quand tu ne t'y agrippes pas, la nuit, pour signifier ton désir. Ce soir, elle a voulu te voir, tu y es allé et tu n'es pas venu me chercher à la gare, comme prévu. Ce soir encore, je me dis que je voudrais que quelqu'un m'attende quelqu'un part, sur le quai de la gare, mais le train avait 1h30 de retard et je me demande si tout ça n'était pas un signe. Le signe que, ce soir, je rentrerais, seule, me plonger dans les draps que nous avons sali plusieurs nuits, jamais d'affilé. Je porte ton T-shirt bleu clair pour te garder contre moi entre mes draps, alors que ton corps est matériellement et probablement entre les draps de cette fille qui ne me ressemble en rien. Tu dis que nous avons 10 kg de décalage, moi je dis que je suis prête à te donner cent fois des Kinder surprise, des orgasmes, du baume au cœur, des avions, des discussions à propos de ton boulot, des avis sur tes projets, prête à partir avec toi à l'étranger. A réaction toujours les avions. Je pense même parfois te donner un enfant mais c'est seulement parce qu'avec toi, je me sens belle et sexy. Tu me répètes souvent que tu n'y crois pas, 'Pourquoi moi?', que tu voudrais me montrer à tes amis pour les faire rager ; tu me dis cent fois par nuit ma belle, et moi je te dis un peu trop que tu es beau. Je me demande s'il existera un autre garçon qui me fera l'amour avec autant de violence, de douceur, de vice et d'intensité que tu le fais, mais déjà, ma réponse semble vaine lorsque, dans mon cœur, passe un ange en costume blanc qui se tient sur les genoux, prêt à me souffler sur l'épiderme de m'accrocher encore plus fort. Je ne te lâcherai pas M.
Mes journées tournent autour de toi et des nouvelles que tu me donnes. Quand tu te mets à parler de la couleur de mes cheveux qui contrastent avec le noir de mes habits, tu vois des choses qu'un autre homme ne verra jamais. Chaque tenue que je porte pour te voir est pensée et étudiée à la lettre pour te plaire. Te plaire encore. Ne pas en finir de te plaire. Aux gens du m*n*st*r*, lorsqu'ils te posent la question, tu dis que nous sommes ensemble ; tu fais des raccourcis clavier : ctrl histoire d'amour sans histoire. Tant qu'il y a de l'amour, tu sais ce qu’on dit ! Mais tu crois que ton cœur est vide et je trouve que c’est une belle connerie de le penser. Ce soir, oui, tu la revois, et j'ai peur que tu lui manques beaucoup trop, j'ai peur que vous trouviez un terrain d'entente qui fait que ça repartirait. Je te veux M. je te le répète en boucle, souvent.
Tu diras que je suis inconsciente de dire ça, mais aujourd'hui, au début du lundi-vingt-deux-octobre-deux-mille-douze, à l'heure où j'ai peur que tu repartes d'où tu viens, je voudrais passer le reste de ma vie à retrouver tes bras après une journée de travail succulente. Je suis au bord, mes nuits sont courtes parce que je meurs de tracassement chaque fois que le soleil s'éteint et au matin, j'éteins une dizaine de réveils qui se répètent tous au moins trois fois chacun. Je bouffe mes matinées dans les draps à me dire Bonjour tristesse. Sauf les matins où, après m'avoir une dernière fois fait l'amour, je me rendors dans un sourire. Sur le lavabo, tu laisses toujours traîner le dentifrice que tu ne remets pas dans le pot. Ce petit marquage de toi me plaît comme lorsqu'à mon Tu as oublié ton déo chez moi l'autre jour, tu réponds que tu n'as
pas oublié, que c'est fait exprès pour ne pas avoir à le transporter chaque fois.
Je t'entends dire, depuis le début du mois d'août, que je ne fais que caresser ou frôler les plats qu'on me sert au restaurant. Ce que je préfère en fait, c'est la garniture, celle qui a le goût des textos qu'on s'échange à table. Ces mots doux ou sexuels, ou encore ceux qui m'échappaient et que je conserverai désormais dans ce qui devient notre long fil conversationnel sur mon portable. Plus ça vient, plus octobre fait de la résistance à l'automne, plus je sens qu'on ne s'échappera pas à l'autre. Tu m'as eu, et je suis en train, sinon de te relever, de te ré-oxygéner. Si tu ne le sais pas encore, ça te sautera aux yeux - le corps est déjà pris -, puis ça descendra au cœur. Tu me trouves déterminée : même si tu pars, je ne te lâcherai pas M. Parce que j'imagine des musiques qui se dansent pour toi.

Ecrit par lilou, le Lundi 22 Octobre 2012, 15:15 dans la rubrique Au jour le jour.

Commentaires :

eveildessens
eveildessens
23-10-12 à 10:58

bonheur...

Je vous souhaite d'être heureuse, heureuse dans une histoire à deux...et plus dans une histoire où vous êtes la numéro deux...

Je comprends pourquoi ces hommes disent "ne pas vous mériter"...


 
Eurydice
23-10-12 à 12:46

Re: bonheur...

Simplement parce que vraiment ils ne la méritent pas. Simplement parce que les gens ne changent pas en claquant des doigts, parce que ça leur demande des efforts qu'ils ne sont pas prêts à prendre, ou qu'ils n'ont pas le courage de le faire. Alors ils ne la méritent très probablement pas.
Rares sont les hommes à savoir, à pouvoir, et à être, surtout à être.

 
eveildessens
eveildessens
23-10-12 à 13:23

Re: bonheur...

Je ne sais pas s'ils ne la méritent pas...C'est elle qui décide de les accepter, de ne pas refuser la situation dans laquelle ils sont, alors au final c'est sa seule responsabilité...

Tout le monde peut évoluer (dans la mesure de leurs propres capacités...) mais effectivement c'est une décision personnelle à prendre, un chemin à parcourir vers sa propre vérité... Ce qui est certain c'est que si on accepte et conforte les gens dans ce qu'ils font, ils n'ont aucune raison de se remettre en question et donc d'évoluer...

Le courage d'être Soi, se Respecter, je pense que c'est la seule véritable Liberté...


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
29-10-12 à 16:52

Re: bonheur...

Merci pour ces encouragements, de vos passages.

(J'aimerais parfois comprendre aussi)


 
eveildessens
eveildessens
29-10-12 à 22:09

Re: bonheur...

Comment interpréter "j'aimerais parfois comprendre aussi" ??

Plusieurs possibilités !! n°1 : "j'aimerais me comprendre ou comprendre mon chemin...", n°2 "je ne saisis pas toujours le message des passages de cet inconnu...", n°3 "je suis surprise de recevoir autant de commentaires de la même personne...", n°4 ?


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
31-10-12 à 16:44

Re: bonheur...

Simplement, vous disiez : "Je comprends pourquoi ces hommes disent "ne pas vous mériter"...".
Ainsi, j'aimerais parfois comrpendre aussi.


 
eveildessens
eveildessens
31-10-12 à 22:19

Re: bonheur...

Vous donnez tout à "ces hommes" (ceux qui ne sont pas libres...).

Dès le départ, vous n'êtes pas "à égalité" dans l'échange d'amour... Quand un homme est "déjà" lié par une relation (quelque soit la qualité, là où il en en est...), il ne peut pas vous donner autant que ce que vous donnez, ce serait mentir que de dire le contraire... et pourtant Vous, vous ne parlez qu'avec votre coeur (vous débordez d'amour...) sans vous protéger de la fin d'une histoire peut être déjà programmée...

Alors Oui quand ces hommes disent "ne pas vous mériter", vous pouvez nourrir votre coeur en entendant comme "un profond respect de votre personnalité, de votre féminité, de tout ce que vous donnez sans rien demander..."

Si je peux me permettre, il y aurait vraiment un schéma à briser pour être heureuse, une histoire qui parle d'aimer et d'être aimée...


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
02-11-12 à 23:41

Re: bonheur...

Et je sais bien tout ça. Bien sûr je sais qu'il ne peut pas donner autant que moi. Bien sûr un schéma.
Les choses ne sont pas si faciles à ne pas vivre.


 
eveildessens
eveildessens
05-11-12 à 15:01

Re: bonheur...

Oui je sais que les choses ne sont pas si faciles à ne pas vivre... En l'écrivant, c'est déjà une partie du chemin, une conscience de ce qui ne convient pas... Pourquoi pas commencer par se poser, se ressourcer là où on se sent bien (un endroit, des personnes...), laisser émerger ce qui est important pour avancer, ce qui donne naturellement le sourire quand le matin il faut se lever... Peut être écouter la jeune fille à l'intérieur, elle doit détenir la vérité, elle aidera la jeune femme à ne pas trop s'éparpiller...

J'ai lu beaucoup de vos textes, il y a beaucoup d'émotions dans votre écriture lorsque vous parlez de "la danse"... Elle vous fait sans doute "Vivre, Elle...".

Je repense aussi à "la petite peste" ! Une petite peste n'est qu'une jeune fille adorable qui souhaite se faire remarquer, remarquer simplement parce qu'elle a besoin d'être aimée, regardée, encouragée, rassurée... Si elle ne trouve pas cela dans le regard de ceux auprès de qui elle grandit, elle va intérioriser ses doutes, ses peurs... La fille qui grandit puis la jeune femme n'aura pas trop confiance en elle, en ses qualités, elle pourra se dévaloriser et pour exister, elle donnera beaucoup sans prendre soin d'elle...

En amour, "le schéma" était (j'ai bien écrit "était" parce que vous avez décidé de le changer...) : en rencontrant des hommes en mal d'amour, je vais les apaiser, les remettre à flot avec tout ce que j'ai à donner. En plus, c'est équilibré, parce qu'en donnant ainsi, je me sens exister (vous avez écrit "l'impression de se sentir moins idiote" (entre les mots, exister, vivre...). Mais lorsqu'un bateau est remis à flot, il n'a plus de raison de ne pas naviguer, il continue son chemin et vous restez à quai...

La vie est belle parce que rien n'est jamais définitif, tout peut évoluer... Parfois, "le travail" à réaliser a besoin d'être accompagné, parce que même avec beaucoup de volonté, l'inconscient peut bloquer...

Il est agréable et joyeux "votre nouveau schéma amoureux" : vous avez rencontré un homme bien dans sa peau, libre et disponible dans sa tête pour aimer et écrire une histoire, il a craqué pour votre joli sourire et vos yeux émerveillés, vous êtes apaisée auprès de lui, il prend soin de vous, vous encourage dans vos projets, vous rassure, vous le laissez entrer.... C'est nouveau pour vous, une agréable sensation intérieure... C'est beau l'amour...

N'oubliez pas de Danser, prenez Soin de Vous... 1 + 1 = 3...


 
Anonyme
23-10-12 à 14:35

tu te donnes un photon dans la nuit ?

 
eveildessens
eveildessens
23-10-12 à 17:56

Re:

Belle image... il est joli ce papillon ! Simplement pour ne pas oublier qu'on devrait plus souvent se faire confiance, la clé du bonheur est à l'intérieur...


 
Anonyme
23-10-12 à 18:42

Re:

Ce n'est pas une image , c'est le film d'un type qui fume sa clope avant de se tirer une balle à blanc
(on se sait où) pour obtenir le parpaing d'or.