Même la terre part à la renverse
Je marchais dans les rues de Bea*bo*rg et je m'en foutais de tout. Sans doute la fatigue du Bal blanc de la veille - la soirée de la fête de la musique à laquelle le tout Paris voulait se rendre. Mes cheveux sont mal peignés et j'avance dans l'habitude des jours. Je sais très bien où je marche, là où je vais. Le rituel du matin m'épuise depuis plus d'un mois. Se lever fatiguée, se doucher, se laver les cheveux, se ressuyer, se sécher les cheveux, ne pas savoir quoi mettre, préparer son sac, sortir. Savoir qu'on ne rentrera pas avant 23h. Dans les rues de Paris, je m'enfonce, je me renferme en moi-même. Je suis triste et ça se voit. Terriblement.
Les gens fêtaient la musique et moi je pensais à Gyl sans arrêt. La tête en l'air, sous la nef du Gr*nd P*lais, j'offrais mes yeux fermés aux ciels comme une promesse, comme une demande de sérénité. De l'apaisement, j'ai besoin d'apaisement, qu'on m'offre du réconfort aussi parce que mon cœur se dérobe sous le manteau de l'été qui fait la gueule.
Les gens fêtaient la musique et moi je pensais à Gyl sans arrêt. La tête en l'air, sous la nef du Gr*nd P*lais, j'offrais mes yeux fermés aux ciels comme une promesse, comme une demande de sérénité. De l'apaisement, j'ai besoin d'apaisement, qu'on m'offre du réconfort aussi parce que mon cœur se dérobe sous le manteau de l'été qui fait la gueule.
Ecrit par lilou, le Lundi 25 Juin 2012, 17:03 dans la rubrique Quand il fait nuit.
Commentaires :
Re:
Oui, des fois il revient. C'est étrange hein? Sa voix comme si elle avait toujours été là, au bout du fil.
ecilora
Du courage et des pensées.