Samedi 7 mai.
Je saute dans des bus 86 ou 87 Place de la Bastille qui m'amènent dans le Ve, en passant rue des Ec*l*s, devant le Gr**d Acti**. Je m'arrête rue Vale**e, à la bibliothèque ou bien je rejoins la Fac. (Désormais, je ne suis plus surprise d'arriver par ce côté du Panthéon). Il y a ce côté [de moi] auquel j'ai toujours aspiré, ce côté étudiant parisien, qu'au fond, j'ai. Qu'au fond je suis un peu. Peut-être que j'y suis arrivée finalement, à donner l'impression estudiantine de flâner les jours de printemps dans un café de la rue Soufflot, avant de redescendre vers le Jardin. Ce n'est pas une caricature. Je ne flâne pas, mais le Ve me donne cette sensation que la vie s'apprend au bout des doigts - des livres.
On est samedi, le concours de ce matin est bien terminé et je me dis qu'il faudrait rimbaldiser et faire du ménage cet après-midi. Et une sieste.
(Ensuite, je descends la rue de Soufflot, en passant, je lis Aux grands hommes la patrie reconnaissante, et souvent, ces mots me font penser à Hugues. Je prends le B. Ou bien. Je décide de prendre la direction inverse. Je rejoins Mouffetard pour prendre la 7, et repasser devant mes yeux de souvenirs les trois ans passés en Lettres, là tout près. Et l'étudiante que je suis encore - oui mais pour combien de temps? – s’encre et tout alors, reprend son sens le plus simple.)
Commentaires :
Re:
Tant qu'il est encore tant oui. Parce que plus pour longtemps malheureusement.
A bientôt, près de la 7, je vais sans doute passer à P3 bientôt si tu veux...?
aubes
"Son sens le plus simple." Ca fait du bien. Encre-toi encore tant qu'il est temps.
A bientôt peut-être, ou non, étudiante parisienne-passante que j'ai un jour croisée, ou jamais.