J'oublie les journées imbéciles, aux rencontres chronométrées
Mercredi 8 septembre 10 -
Tout recommence. Ou continue je ne sais plus très bien. Comment ça se dit. Même schéma même rencontre. L'impression de n'avoir aucune Histoire mais plein de petites. Avoir vraiment. Alors que ma peau n'est jamais vraiment seule longtemps. Bien sûr, ça ne dure pas. Bien sûr, que ça ne sert à rien. Mais j'ai besoin de ce rapport aux grains, aux contours. Oui la peau. Seule mais l'été n'est pas en reste. Il y en a eu. Des comme-ci et des comme-ça. Dans mon lit ou certains juste fantasmés.
Il y a l'envie qui nous manque, bien souvent. Je veux dire la même envie. La longueur d'onde qui fait qu'on s'aime à deux. Enfin qu'on s'aimerait à deux.
Oui il y a l'Amour là comme ça. Comme un cerf-volant posé sur un champ d'oiseaux voleurs. Et moi autour, et moi au milieu. Et le caprice qui va vite et la fièvre qui suit son cours. Comme une maladie irrémédiable. Un abandon que j'essaie de trouver petit à petit, à destination coeur. A désirs lointains. Chercher, ne pas trouver, trouver ailleurs, et chercher plus loin. J'aime le moment de descendre sur la lune. Et regarder mes baisers s'envoler quand il y a l'alcool. Mais je n'aime pas le bilan de ces étreintes à peine effleurées, mais volées. Volées à la facilité de la jeunesse et de ces ambitions d’un soir. C'est bien trop prévisible.
Et moi je ne prévois rien à part que j'y crois à chaque fois. Je crois en eux tous. Je vois quelque chose de spécial en chacun d’eux. Je crois, bien plus en l’Humain en réalité. Qu'en ces histoires chronophages.
Tout recommence. Ou continue je ne sais plus très bien. Comment ça se dit. Même schéma même rencontre. L'impression de n'avoir aucune Histoire mais plein de petites. Avoir vraiment. Alors que ma peau n'est jamais vraiment seule longtemps. Bien sûr, ça ne dure pas. Bien sûr, que ça ne sert à rien. Mais j'ai besoin de ce rapport aux grains, aux contours. Oui la peau. Seule mais l'été n'est pas en reste. Il y en a eu. Des comme-ci et des comme-ça. Dans mon lit ou certains juste fantasmés.
Il y a l'envie qui nous manque, bien souvent. Je veux dire la même envie. La longueur d'onde qui fait qu'on s'aime à deux. Enfin qu'on s'aimerait à deux.
Oui il y a l'Amour là comme ça. Comme un cerf-volant posé sur un champ d'oiseaux voleurs. Et moi autour, et moi au milieu. Et le caprice qui va vite et la fièvre qui suit son cours. Comme une maladie irrémédiable. Un abandon que j'essaie de trouver petit à petit, à destination coeur. A désirs lointains. Chercher, ne pas trouver, trouver ailleurs, et chercher plus loin. J'aime le moment de descendre sur la lune. Et regarder mes baisers s'envoler quand il y a l'alcool. Mais je n'aime pas le bilan de ces étreintes à peine effleurées, mais volées. Volées à la facilité de la jeunesse et de ces ambitions d’un soir. C'est bien trop prévisible.
Et moi je ne prévois rien à part que j'y crois à chaque fois. Je crois en eux tous. Je vois quelque chose de spécial en chacun d’eux. Je crois, bien plus en l’Humain en réalité. Qu'en ces histoires chronophages.
(Quelle heure est-il?, Aldebert / Amélie Les Crayons)
Ecrit par lilou, le Jeudi 9 Septembre 2010, 17:49 dans la rubrique Au jour le jour.
Commentaires :
Re: One trip, One noise
Oui c'est à peu près cela. A dire vrai.
Il y a de ça dans quelques unes de ces histoires. Et pour d'autres, elles sont là, vraiment vécues. Ce sont des histoires au sens propres. Mais tellement courtes, ou impossible.
J'ai beau me dire, non tu ne cours pas après cela, tu veux autre chose, différent, plus beau. Mais tout de même il y a cette course aux baisers -et pas beaucoup plus au fond- il y a cette société de l'image, de la séduction.
Et l'envie de chaleur là tout près. Bien sûr aussi.
Il y a de ça dans quelques unes de ces histoires. Et pour d'autres, elles sont là, vraiment vécues. Ce sont des histoires au sens propres. Mais tellement courtes, ou impossible.
J'ai beau me dire, non tu ne cours pas après cela, tu veux autre chose, différent, plus beau. Mais tout de même il y a cette course aux baisers -et pas beaucoup plus au fond- il y a cette société de l'image, de la séduction.
Et l'envie de chaleur là tout près. Bien sûr aussi.
Peut-être que lorsque tu trouveras celui qui voit en toi autre chose qu'un corps parmi d'autres, alors tu n'y croiras plus, tu seras simplement sûre. Et puis, tu te rendras compte que les autres n'étaient pas si spéciaux que cela.
C'est un peu mon bilan d'une année d'étreintes sans lendemain que je déverse là. On n'a eu un peu le même genre d'année niveau charnel, je crois.
J'ai l'impression d'avoir trouvé quelqu'un avec qui il y a un lendemain agréable, pas aigre-doux.
C'est un peu mon bilan d'une année d'étreintes sans lendemain que je déverse là. On n'a eu un peu le même genre d'année niveau charnel, je crois.
J'ai l'impression d'avoir trouvé quelqu'un avec qui il y a un lendemain agréable, pas aigre-doux.
Re:
Je ne crois pas que c'était exactement pareil. Disons que j'ai eu ces possibilités, et que je les ai peut-être prises trop peu.
Mais bref. Oui être sûre ce serait bien et bon. Et j'en suis contente. Que tu ne sois pas dans le doute le lendemain de chaque étreinte.
A très vite,
Mais bref. Oui être sûre ce serait bien et bon. Et j'en suis contente. Que tu ne sois pas dans le doute le lendemain de chaque étreinte.
A très vite,
Re:
En même temps tu n'as peut-être pas eu assez de temps cette année pour vouloir d'une relation non ?
Et oui, il faudrait qu'on prenne un café ensemble bientôt (café des anges =)). Je serai de retour sur Paris pour ma rentrée, le 27 septembre. Donc début octobre, ce serait cool si tu n'es pas trop prise.
Et oui, il faudrait qu'on prenne un café ensemble bientôt (café des anges =)). Je serai de retour sur Paris pour ma rentrée, le 27 septembre. Donc début octobre, ce serait cool si tu n'es pas trop prise.
Re:
Je me dis toujours que le temps, je le donne à qui je le veux. Donc si, j'aurais sans doute pris le temps, pour un vrai lui. J'espère en tout cas.
Parfait début octobre, et encore plus pour le café des Anges.
D'ailleurs, hier soir, on jouait au jeu de "Si t'étais..." , un bar de Bastille.... j'ai dit celui-ci.
Bise
Parfait début octobre, et encore plus pour le café des Anges.
D'ailleurs, hier soir, on jouait au jeu de "Si t'étais..." , un bar de Bastille.... j'ai dit celui-ci.
Bise
Art-Orange-2004
One trip, One noise
Biz