Samedi 22/05/10.
On parlait de ses yeux bleus hier. J'étais sur un quai de la gare de l'Est et lui était à l'autre bout du fil. Je lui ai confirmé son 17 à l'oral du premier semestre, comme s'il était normal pour, tous les deux, que je m'en souvienne. Je lui ai dit ce sont tes yeux bleus, ah ouai? Tu crois que c'est ça? Bien sûr, à la place de cette vieille prof, je lui aurais mis 20. Groupie. Non, seulement petite fille ankylosée. On s'appelle souvent ces temps-ci tu sais. C'est parce qu'on a reformé notre partiel-team. Mais je sens que tu as besoin d'en parler, de communiquer ton stress. Je reçois. Avec le plus distance possible, même si je n'y arrive pas. Et tu papotes comme une fille Alix parfois. A ce moment-là, je me dis que tu es bien là, avec moi, dans ton téléphone. Il y a ce café en suspens, en suspens parce qu'on n'a pas bien le temps. L'autre jour, au Café des Anges, tu manquais au décor. J'aurais voulu en rire avec toi et parler de ces nouveaux petits serveurs blonds. Demain tu grandis et je voudrais que ce soit avec moi. Tu vas voir, on a du mal à s'y faire. Mais tu parais peut-être déjà plus grand que moi.
Commentaires :
Et j'papoterais comme un garçon, pour compenser.
Quoique..!
ninoutita