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Lost in silence

Samedi 06/03/10.

C'est pas une histoire de temps qui passe, c'est la vie qui n'a pas les bonnes couleurs. J'peins des trucs qui me plaisent mais je ne les expose pas bien. Il y a beaucoup trop de nuances pour que ça paraisse évident. Et je crois que j'ai besoin d'évidence.
Il y a tellement de choses, il y a tellement de mal-aise là, à l'intérieur. Je suis désolée Julien, je suis désolée de ne pas réussir parfois. Je ne dépasse pas. J'ai passé la soirée à penser à toi, et au reste, à eux deux, Antoine et Hugues dans la même pièce - peut-être devrais-je plutôt écrire Hugues et Antoine, je ne sais plus - à me demander quand mon corps allait s'écrouler sur l'asphalte et mon esprit n'avoir plus d'autre issue que de s'arrêter. J'ai pensé à toi par moments dans la soirée, comme ça. Non pas comme ça. Je suis une idiote, bien plus qu'une petite conne. Je suis une idiote qui n'arrive plus. Il y a ses relations dont je suis sûre, sûre que rien ne se cassera la gueule, du moins aujourd'hui. Ce n'est pas qu'ils suffisent, c'est juste que je n'ai plus le temps, de lire entre les lignes. Ils ne sont pas nombreux mais je les aime et il sont comme tu dis. Je n'ai séduit personne depuis des mois, pas un garçon qui tendait à me plaire, pas de nouvelles têtes qui m'inspiraient l'amitié. J'ai à peine le temps de penser et m'attrister pour la fin de l'histoire avec Gabriel, c'est peut-être simplement qu'il n'y a pas grand chose à en dire. Sois là Julien, sois là mais pas trop près parce que je vais flipper. A la bonne distance, ce serait bien. Juste ce qu'il faut, ce qu'il nous faut. Parce que putain, je m'en rends compte - je réalisais en montant les escaliers ce soir - t'es ancré dans ma vie maintenant. J'finis par aimer du moins par le dire, enfin tu comprends. Je ne vais pas faire un dessin.

Tu vois j'avais commencé par écrire ça, mais j'peux pas, j'peux pas parce que je ne sais pas si ça fonctionne.  J'ai même gommé le à t'aimer. Je ne sais pas pourquoi ce soir, j'étais aussi décontenancée. Sans substance. Sans doute la soirée d'hier, et l'envie de répondre à ta proposition d'hors-réalité. J'me disais mais si j'y vais pas là, dans une semaine, comment je vais tenir? Comment? Parce que ça veut dire foutre les pieds dans une ville inconnue, un lit inconnu, des pavés inconnus, des désirs d'appartenance et de susbtitution. La vie dans les doigts qui ne disparait pas parce que de toute façon, elle n'existe pas. J'veux découvrir une ville rose. Allez, j'rêve en bleu, alors, dis mois que dans tes mains, il y aura des jets d'encre et des parcelles d'humeur que tu caresseras à volonté. Allez.
J'ai deux trois bricoles à régler avec l'abondance. Alors je crois qu'il faut que je vienne. Pour toi, mais pour les heures de train aussi. J'ai besoin d'être une étrangère dans la ville.
Je me suis coupée les cheveux ce matin, je me demandais si tu aimerais. Comme ça. Sans trop rien derrière. C'est qu'en ce moment, j'arrive au bout, à bout de pas mal de choses. J'ai du mal à assumer tu vois, la vitesse et mes débordements de vie.
Tu vas trouver ça con, mais si je viens, je ferai le truc le plus fou que je n'ai
fait depuis longtemps. Prendre un sac, deux trois fringues, un bouquin pour le voyage que je ne lirai pas, de la musique pour les oreilles, marcher dans des rues que je n'ai jamais entendues. Il y a ça, mais la folie c'est surtout l'oubli de la vraie vie, l'abandon du direct.
Putain mais vue d'avion j'me fait flipper. Je ne supporte plus les représentations que me renvoient les miroirs en ce moment, à moins que ça ne soit moi que je ne supporte plus. Non vraiment, j'ai toujours eu le sentiment que je n'arrivais pas bien à m'intéresser à toi. Pas correctement. Je suis dans la retenue, mais affectionnante dans mes intentions. Il faut prendre tous ces mots avec légèreté tu sais, même s'il y a deux ou trois trucs à en tirer. Même s'il y a encore des tas de choses à dire.

Oui que j'appartienne et me substitue, que la vie dans les doigts ne compte pas, qu'elle ne disparaisse jamais puisque de toute façon, elle n'existe pas.

Ecrit par lilou, le Dimanche 7 Mars 2010, 18:07 dans la rubrique Au jour le jour.

Commentaires :

LiliLou
LiliLou
07-03-10 à 19:29

C'est vrai que c'est assez débordant et désordonné rien que dans les mots. Beaucoup de tout, de sensations, un peu d'exaltation, de la peur en filigrane, de la retenue. Tu es toujours aussi bouillonnante. J'espère que tu sauras attrapper les bons instants au vol, et qu'ils te caresseront les doigts a t'en griffer le cœur de bonheur. Bon voyage alors, j'attends la suie débordante. Bises demoiselle Passionnee

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
08-03-10 à 11:38

Re:

Je sais, j'ai conscience que tout est très destructuré. C'est que ce texte est animé par plein d'autres choses que je n'ai pas encore écrites. Depuis de sjours, des semaines, et pour certaines des mois. Il ne s'agit pas que de ça, que de Julien et tout. Mais de biens d'autres bouts de vie que je laisse s'évaporer comme ça sans rien noter. Alors ça "Beaucoup de tout, de sensations, un peu d'exaltation, de la peur en filigrane, de la retenue. " Ca doit être dû à tout ça, àce manque d'avoir bouclé en écrivant, au temps que je ne prends pas, à beaucoup d'autres choses sans doute aussi.
Pour ce qui est des bons instants, je me demandais, comment sait on si ce sont les bons? S'ils ne sont pas truqués de manière à nous piéger? "caresser les doigts a t'en griffer le cœur de bonheur" => tu devrais garder ça, c'est assez magique.

La suie ou la suite débordante?? les deux fonctionne.  

Je t'embrasse, et merci d'être là, encore.


 
LiliLou
LiliLou
08-03-10 à 14:04

Pas fait exprès, je répondais de mon téléphone portable, ce qui est peu évident, pu de pc à la maison. Tout les trucs matériels j'sais pas pourquoi j'ai la poisse, ils se pètent, ou je les pètent, va savoir.

Tu devrais noter peut-être par ci, par là, une phrase ou deux, griffouiller sur un carnet. (je sais ce mot n'existe pas c'est un mélange de gribouiller et griffonner, oui je ne sais plus quoi inventer :p) Histoire d'avoir des petits bouts par ci par là, pour te souvenir, et tu devrais prendre le temps. On a jamais le temps de toute manière, il faut le prendre, et ça marche pour tout.

Comment savoir si ce sont les bons... aucune idée, si tu trouves la réponse, fais moi signe, fais le moi savoir, surtout, je suis toujours entre deux eaux deux images, entre ma subjectivité et celles des autres, je ne sais ou donner du coeur.

Moi j'aime bien ton expression, caresser avec les doigts.
Alors on s'garde ça au chaud.

C'était la suite, mais la suie, pourquoi pas...

Toujours là demoiselle,

Belle journée débordante et débordée =)

Bises