Le 25 juillet 2009.
Je ne vous supporte plus. Tous.
Les gens m’exaspèrent, leurs conneries m’insupportent. Arrête de parler des Beatles, de Dylan si tu les mets en parallèle avec Oasis.
Dire plus fort les choses. Mais pourquoi ? Puisque personne n’entend jamais rien. Tout le monde ne pense toujours qu’à soi. J’ai peut-être une gueule vaguement angélique mais l’esprit réfractaire.
Toujours aller à l’encontre de ce qu’on ne saura jamais. De ce qu’on ne sera jamais.
De ce que jamais les Hommes sauveront. C’est bien de la Liberté dont on parle. La liberté de l’être et de subsister à la tentation d’un autre. Le Rock et la Vodka.
Je suis épuisée de me battre contre l’image. Trouver le rôle de chacun. Chacun chercherait-il son chat ? Ecrire sans aimer et sans penser que ce sera forcément mauvais et insoumis. Voir les autres rattraper les dégâts, mais au final, rester seul dedans. C’est dingue, ce qui se ressent c’est le vide, mais le vrai. Le vide qui casse, le vide qui brise. Le vide qui donne un vertige d’alter ego prêts à sauter ensemble dans le même cri, dans le même bordel. Dans la même vie.
Les cheveux tombent comme la paille séchées. Boire, pour quoi ? Oublier, ça ne sert à rien, pas à avancer. Danser, pour en faire quoi ? Et chanter, la bouche en grand ? Il ne restera que le murmure les lèvres entrouvertes.
En me réveillant ce matin, j’avais décidé que ma nouvelle devise serait d’Embrasser à pleine bouche. Tu sais, comme une véritable Pensée.
« Aussi vide qu’une bouteille de Vodka ». Ces filles m’impressionnent tellement dans leur manque de classe et ils ne le voient pas. Je ne sais pas ce qui est pire. Ou l’un ou l’autre. Je veux arrêter ces situations qui font un mal de chien, qui ronge jusqu’au bout du vide.
Je veux arrêter. Je veux. Je.
Etre dans l’attente et sûrement ne pas y survivre.
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Je me suis isolée dans le couloir pour écrire un texte pourri. Je me suis isolée et je sais très bien pourquoi. Et je retrouve ces silences indicibles de quand j'avais 17 ans, avec Antoine, quand je la jouais fine, que je nous rattrapais une ou deux fois au vol quand je me battais pour une histoire qui devait continuer, oui devait. Ces silences à cause de l'autre, cette connasse qui n'y comprenait rien. Je me suis battue - pour qu'il se rende compte - mais tellement mal. Et même ici, même si, je ne peux pas dire pourquoi l’isolement.
Commentaires :
Futilités, vide, angoisse, le silence dans le brouhaha vide et insensé des autres et du monde.
C'est vrai que c'est un puzzle, j'aime bien aussi, toute façon.
Un texte a pas besoin d'être parfait pour être écrit. Ecrire c'est jamais nul ou inutile.
Re:
Oui utile. Des fois il faut. juste écrire. C'est que c'est un peu décousu tout ça, je sais, quand je relis je vois. Mais je voulais le laisser pplus ou moins intact. Il y avait un peu d'alcool là-dedans, et sans doute pas mal de colère aussi, surtout.
Je ne sais pas si c'était utile à ce moment là mais je me rappelle qu'il fallait que je m'échappe. Des autres autour.
Re:
Oui c'est vrai pour la majuscule. C'est devenu évident (et puis en plus avec mes tocs, si je ne le fais pas, je me mords les doigts!!).
Je poste au passé parce que j'ai accumulé quelques textes cet été. Et avant de daconter le présent, j'essaie de totur emettre en ordre. Et là je tente de le faire chronologiquement!
Je crois que l'essentiel c'est 'crise'. C'est cet état, que l'on a pu ressentir toutes les deux. Après peu importe la raison au fond. Ca me fait plaisir que tu t'y retrouves, je me sens un peu moins insociable d'un coup!
Merci pour le comm ;)
MangakaDine
Et puis, tu n'oublies jamais de mettre une majuscule à Danser.
Ce texte me parle vachement. Ptain des fois j'en ai piqué de ces crises, un peu comme les tiennes. J'y reconnais plein de trucs qui me parlent. Mais peut-être qu'au fond t'as rien voulu dire de similaire et puis c'est qu'un puzzle de tes mots reformé en mon esprit.
C'est pas grave, c'est joli de toute façon.