Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Et j'ai défilé comme on dérive

Août - 1ère semaine.

Je me déjoue du temps qui passe en faisant semblant que l'été est bien là. Les autres rient et pleurent en donnant raison aux oiseaux. Je flirte avec les arbres qui se balancent en douce parce que le soleil inspecte nos peaux chaudes. C'est un mois d'août à ne pas vivre encore dans la solitude de l'été, ne pas se retrouver seule dans le 22m² jaune poussin qu'il faut que je change et camouffle et fasse disparaître. Juste arriver dans les fins de soirée, laisser le volet ouvert et entrer dans ce lit que je n'aime plus.

Je pense à lui beaucoup trop. Au garçon qui pourrait tout changer je le sais, je le sens. Et s'il doit partir dans un an pour (re)trouver les Aborigènes, alors tant mieux. Il y aura des pleurs peut-être. C'est comme ça que se terminent et commencent les histoires chez moi. Avec une échéance. Celle d'une année de terminale qui se termine et deux villes qui se séparent, celle d'un été qui arrive ou une rentrée qui commence. Avec lui ça pourrait-être celle d'une année étudiante à l'étranger. Sans contrefaçon, je pourrais le suivre. Non pas parce que nos rêves sont les mêmes. Mais parce qu'on ne peut les réaliser qu'au même endroit tous les deux. Une fois là-bas, on ne serait peut-être plus rien. Nous ne sommes pas encore grand chose. Peu importe peu importe. J'imagine déjà la peine, l'abattement et l'absence qui pèseront après. Si je ne pars pas avec lui. Mais je sens bien. Qu'il pourrait combler mon manque de négligence.

J'ai honte. De ressentir depuis quelques jours qu'Antov pourrait combler beaucoup plus mes attentes qu'Hugues ne le fera sans doute jamais avant qu'il ne murisse. Mais il ne faut pas se voiler la face. Les autres n'y croient pas ou peut-être plus. Hugues et moi, c'est intemporel et évident. Parce que l'Idéal, je l'ai toujours trouvé là où je ne l'espèrais pas, dans aucune case, dans rien de ce qui me parle. Il est un mon Idéal parce qu'il est justement incapable de voir ce qu'il me faudrait vraiment. Ces courses permanentes après mes amours impossibles m'essoufflent mais sont éminentes de sincérité. Elles sont les seules à battre vraiment. Matthieu disait que ma relation avec Hugues l'exaspèrait. Et aujourd'hui elle ne me transcende plus. J'aspire à du neuf, un truc bourré d'oxygène mais surtout surtout quelque chose de concret à construire : un amoureux, un ami, un projet. Antov peut-être.

J'ai hâte. Hâte de me lancer. Il y a longtemps que je ne me suis pas prêtée à l'exercice de la séduction. Sentie le regard d'un interloqué par l'envie entre les lignes. J'ai hâte de bien d'autres choses encore. Et ça tape déjà à l'intérieur.

Ecrit par lilou, le Samedi 5 Septembre 2009, 00:43 dans la rubrique Le temps passe, qu'on s'amuse ou pas.

Commentaires :

K.
05-09-09 à 16:13

Quelle chance, d'avoir quelque chose qui tape à l'intérieur, cette excitation-là comme aucune autre...

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
12-09-09 à 20:46

Re:

Oui. C'est assez bon de ressentir l'envie. Laquelle je en sais pas bien à vrai dire. Il y a juste cette envie, quie st aussi un besoin d'ailleurs, de neuf.

 
Maimeque
06-09-09 à 11:19

Profite. La séduction et les frissons à l'intérieur.
Joli, joli, joli.

 
LiliLou
LiliLou
07-09-09 à 02:59

Rien n'est plus doux et fusionnel que les premières fois =)
Comme tu dis, quand ça tape à l'intérieur...


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
12-09-09 à 20:50

Re:

Je les trouve bancales moi les premières fois.
Mais tu ne crois pas si bien dire. C'était la première fois que je rencontrais quelqu'un avec qui c'était si fusionnel, si identique.

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
12-09-09 à 20:47

Re:

Merci.

C'est malheureusement déjà fini pour le reste. Ou du moins non. Les frissons sont restés mais parce qu'il y a un manque aujourd'hui, et ça gèle. Et il y a cette sensation de vide.