Ce serait terriblement difficile et comme j'ai eu peur d'un coup. Peur de la vieillesse. Arabelle peinait, réellement. Je n'ai même pas osé demander combien de bougies elle avait pu souffler le 17. Et la plus jeune de la Compagnie, elle, elle avait ce peps qu'ont les enfants. J'ai eu peur. Peur du corps qui lâche avec les années. Peur que tout s'arrête. Peur parce que ce sera avec le temps, alors forcément on ne s'en apercevra pas comme ça. Ce serait plus lisible, plus frappant si tout s'arrêtait d'un coup. Mais insupportable. Ca n'arrivera pas. Ni avec le temps ni sans s'y attendre. Jamais.