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Oh the heart beats in its cage

* toi - 1er Juillet 2008

Dimanche 10 août 2008.

Je suis là, à ne pas comprendre comment marche la vie. Et je suis perdue. Perdue dans une nostalgie qui ronge doucement les dernières séquelles d'espérance. J'aurais voulu lui donner mon sang, mais je n'ai même pas eu le temps de savoir s'il pouvait le recevoir. Et il a filé.

Julien me disait de ne retenir que les jolis moments et non cette souffrance. Mais tout va avec. Une sorte de package que tu prends en tombant sur quelqu'un de bien. Il faudrait supposer que ça ira. Mais on n'en ressort jamais indemne. Toujours cette partie de moi qui s'est faite la male avec lui. Et pour l'instant mon sourire est emprisonné dans son voyage à lui. Il faut juste que ces parenthèses reviennent sur mon visage, changent leur direction, fassent demi-tour. Juste oui. J'écoute du piano, en fermant les yeux. Alors forcément ça me rend geignarde. Ma Musique manque à mes doigts, ici, dans cette Province, rien n'est pareil. Je ne découvre pas le Ragtime dans les disques de Clément. Par la fenêtre arrière de la voiture, je vois un magasin de pianos blancs. En baissant les yeux, je nous imaginais boulevard Beaumarchais, revenir du Marais, de la place des Vosges, une nuit de mai. Une nuit de gestes entremêlés qui nous attendaient dans le studio, au troisième étage de la place de la Bastille. Il y avait ma peau au creux de la sienne. Les douches dont j'avais besoin dans la nuit. Je mettais une heure à me décider. Alors j'enfilais la petite culotte rose échappée dans les draps ou tombée aux pieds du lit. Je revenais prête à recommencer la nuit. Il se fumait une clope à la fenêtre – et je le trouvais beau dans la fumée que je devinais, je prenais des photos de lui dans le noir, du sirop, des cajoleries, une mandarine – qu’on n’arrivait pas à éplucher à cause de nos ongles trop courts, il n’aimait pas les ongles sales, une banane, une envie de câlin, une envie de se faire l'amour entre les lignes. Une envie d'être là, au bord de lui, au bord de nos mondes, de nos errances adolescentes. Rester calme et recevoir ses caresses douces et fugitives. Je n'aurais jamais été mieux ailleurs que dans ces bras. Même s'il y avait tout ça. Ces effleurements qu'on ne trouvait pas toujours. Mes envies d'apesanteur et ses envies de facilité. Un bandeau dans les cheveux, du rose pale au coin des yeux. Je me regarde devant le miroir avec ce pantalon blanc en lin. Et je trouve que mon corps allait bien avec le sien, que mes formes se fondaient aux siennes, que ma peau était faite, grain par grain, pour se frôler à la sienne.

Si c'est juste frôler ça ne compte pas. Frôler le bonheur avec lui. Frôler les corps. Frôler avant qu’on ne s’accroche. Frôler tout juste.

Il faudrait se donner les moyens d'oublier pour renaître. Aujourd'hui j'ai l'impression de ne vivre plus que dans nos souvenirs. Je n'ose même plus l'appeler. Je n'ose même plus entretenir l'espoir de recommencer tout l'apaisement qu'on ne m'avait jamais donné avant lui. Sa négligence ne l'était pas tant. Même si ces chemises étaient déboutonnées de moitié, même s'il était en retard parfois, même s'il a presque oublié mon anniversaire, mais si son haleine puait la bière. Même que je le retrouvais la nuit, tout semblait renaître calmement, sereinement. Je nous aimais parce qu'on était jeune. J'essaie de croire que la rentrée prochaine amènera un renouveau, un commencement. J'essaie de croire à outrance. J'essaie d'imaginer l'oubli. De frôler Paris sans lui. Si c'est juste frôler ça ne compte pas.

Ecrit par lilou, le Dimanche 17 Août 2008, 00:19 dans la rubrique Au jour le jour.

Commentaires :

aubes
aubes
17-08-08 à 00:56

Tu répètes si c'est juste frôler ça ne compte pas.
A la fin d'un texte que je publierai peut-être, ou non, je disais, je ne sais plus ce qui compte vraiment.
Des échos, encore.


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
17-08-08 à 22:04

Re:

J'aimerais les lire nos échos alors...

Je le répètes oui, pour me convaincre. Malgré cela, même si ça n'était que frôler, il a tellement compter...


 
aubes
aubes
17-08-08 à 23:29

Re:

Cette phrase vient d'être un plein-fouet. Malgré cela, même si ce n'était que frôler, il a tellement compté... C'est le genre de mots qui me fait inévitablement penser à lui.
Je me sens un peu moins décalée soudain, de n'avoir fait que frôler quelqu'un qui aura compté à ce point, de lire ce doux paradoxe que je ne m'expliquais pas sous d'autres doigts, sous tes doigts.
Merci, parce que. J'aime me souvenir lui, deux étés en arrière. Parfois je souhaite que nous soyions restés en bons termes pour pouvoir lui dire tout ça, et le reste.

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
17-08-08 à 23:43

Re:

Quand j'ai validé ma réponse, je me suis dit que j'étais une menteuse. Ce que je voulais mettre en rélaité c'est " Malgré cela, même si ce n'était que frôler, il compte tellement'. Je n'ai pas passé cete période encore.

Je ne crois pas que tu aies tant besoin de moi pour t'en souvenir. Avant, quand je voulais écrire un texte qui me plaise, je pensais à Antoine et à ma boîte à souvenirs et tout venait tout seul. PEut-être pourrais-tu essayer...

Frôler, c'est peut-être parfois beaucoup plus intense que. Sans doute parce que l'imagination prend aussi une grande place et le mystère reste là, toujours un peu.


 
aubes
aubes
19-08-08 à 23:07

Re:

Et alors je suis une menteuse aussi parce que. Quand quelqu'un a compté, il compte encore, même lorsqu'on a quitté les souvenirs pour retrouver la réalité, même lorsqu'on a plus ou moins réussi à lui attribuer sa place dans le passé. Parce qu'on y pense quand même, toujours. Ceux qui ont compté un jour, comptent aussi dans ce qu'on devient.

Longtemps j'ai gardé ces souvenirs sous la langue comme un bonbon que l'on voudrait faire durer. Longtemps j'ai fait ce que je pouvais pour ne surtout pas oublier cette saveur. Je ne sais pas si le bonbon a fini par fondre, par perdre son goût ou si je l'ai avalé. J'ai somme toute admis que tout cela avait pris fin, cessé d'espérer encore quelque chose et depuis je n'ai plus ressenti le besoin ou l'envie de m'y replonger.
Peut-être que ces souvenirs semblent si savoureux, parce qu'ils se mêlent à des films auxquels on voudrait soumettre le présent, le futur. Et quand ce n'est pas possible, qu'on le comprend et l'accepte, le goût se dissipe.
Je pourrais en écrire encore beaucoup (trop) de textes seulement je crois que j'ai fait une indigestion de cette mélancolie-là. Je n'en veux plus, je me dégoûterais.
Même si c'est doux, vraiment, lorsqu'elle resurgit de loin, de manière inattendue.

Et ça, je pense que tu as raison.


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
23-08-08 à 23:27

Re:

"Ceux qui ont compté un jour, comptent aussi dans ce qu'on devient." Tu as 100% raison. Mais malheureusement, parfois on en sort certes grandi, mais armé d'une putain de carapace. C'est mon cas, c'est dommage. Je lutte beaucoup pour la briser maintenant. Mais certes, ils comptent, et compteront toujours malgré tout ce qui peut advenir.

Alors il faudrait peut-être simplement cesser d'espérer pour ne plus ressentir le besoin ou l'envie? Simplement... mais ça me semble juste insurmontable. Le comprendre, l'accepter. Tu as raison encore une fois, c'est ce qu'il fois. Mais comment comprendre qu'il faudrait se priver de friandises. Se dire que ça fait mal aux dents à force peut-être. Et que ça finirait par pourrir...

Je dois attendre l'indigestiona lros peut-être.


 
aubes
aubes
23-08-08 à 23:36

Re:

Se le dire, mais plus que tout, s'en rendre compte. L'indigestion, oui. Qui ne vient pas tout de suite. Savoure le goût tant qu'il est agréable...
Tu auras, un jour ou l'autre, de toi même très envie de le remplacer par quelque chose d'autre. Quelque chose de nouveau à te mettre sous les dents. Et tout ça se reculera dans ton palais sans que tu ne t'en rendes trop compte.
A mon avis.

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
24-08-08 à 11:05

Re:

Et ton avis est toujours le bienvenue ici tu sais.

Je ne sais pas si je dois espérer une indigestion au futur proche, mais en attendant, je sais qu'en ce moment j'essaie d'éviter de me rappeller le goût le plus possible. Fermer la bouche et les saveurs... Peut-être qu'il faudra vite le remplacer, peut-être que j'en aurais envie. En attendant...

Merci, d'être là encore.


 
Mickael
17-08-08 à 12:24

Tu sais, je crois que peu de gens savent vraiment comment marche la vie. Parce qu'à chaque fois qu'on croit avoir trouvé le truc, et bien, tout nous file entre les doigts. C'est justement ça, la vie. Se laisser porter par le bonheur, subir les peines, et espérer sans cesse qu'un imprévu nous emporte loin de tous nos soucis. Rien n'est prévisible, tout est à découvrir, chaque jour, chaque heure, chaque minute. On écrit son histoire, sans toujours choisir ce qu'on y met dedans. Et des fois c'est frustrant.

J'ai vécu des choses difficiles, dans le passé. Des choses que je ne souhaite à personne. Alors tu imagines bien que j'ai essayé, de ne retenir que les bons moments, et d'oublier le reste. Mais je n'y suis jamais arrivé, parce comme tu le dis si bien, tu prends le "pack complet", avec ses bons et mauvais côtés. Il faut apprendre à vivre avec ça. Et sans cesse trouver la force de positiver. Et on y arrive, même si ce n'est pas à temps complet.

(J'arrête là, je me connais, je vais te raconter ma vie, et faire un commentaire immense. Et j'aime pas, ça me donne l'impression de m'incruster...)


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
17-08-08 à 23:49

Re:

Oui parfois c'est frustrant, un peu trop. Et c'est pour ça que la vie semble injuste. Quand on trouve une partie du puzzle 'bonheur', il faut que ça foire de l'autre côté. As-tu déjà pleinement été heureux? Dans tous les domaines qui te tenaient à coeur? Vraiment.

On dit de moi que je suis pesimiste sur le court terme et optimiste sur le long terme. C'est bête mais pour l'instant, je ne vois que ce qui me ronge et lui qui n'est plus là, en ce moment. Il faudrait se dire que plus tard, j'en rirai peut-être, ou cela me semblera des amours de jeunesse.  Mais je ne crois pas. positiver, je  vais essayer alors...

Incruste-toi, vraiment, les commentaires immenses sont plaisants aussi...

Merci, d'être passé à nouveau.


 
Mickael
19-08-08 à 17:24

Re:

"As-tu déjà pleinement été heureux? Dans tous les domaines qui te tenaient à coeur? Vraiment."

Bonne(s) question(s)... J'ai envie de répondre oui, mais quand je le fais, j'ai l'impression d'être dans le faux. Disons que dans un laps de temps relativement court (9 semaines), j'ai eu l'impression d'être pleinement heureux, dans tous les domaines, en même temps. Le souci, c'est que j'idéalisais probablement trop, pour tout, pendant cette période, si bien que j'étais incapable de voir que j'allais droit dans le mur. Oui, j'ai vécu des moments qui ME semblaient remplis de bonheur, et qui me rendaient heureux. Mais un beau jour, sans crier gare, une partie de mon bonheur a fait ses valises, sans de vraies explications. Alors, forcément, on tombe de haut. Et qu'est-ce que ça fait mal (Ce n'est pas à toi que j'apprendrai ça, me semble-t-il).

J'ai appris à devenir optimiste, sur plus ou moins long terme. C'est loin d'être simple, mais en creusant, je me suis découvert d'impressionantes ressources, qui m'ont aidé à rebondir, à passer outre ces problèmes, tous les problèmes que j'ai pu rencontrer. Je suis têtu, et j'ai juste décidé de me battre, pour vivre -le plus heureux possible-.

Il y a des amours qui marquent, qui font mal, et qui semblent ne jamais vouloir s'effacer. On n'oublie jamais vraiment son passé, on apprend à vivre avec. Et même si "l'après" semble impossible, il existe pourtant. Le plus dur est de le rendre intensément joyeux, et rempli de bonheur. Mais j'espère bien y arriver.

(9 semaines de bonheur intégral sur 24 ans. Oui, va falloir que j'améliore ma moyenne. A moins que je sois en pleine utopie... J'aime rêver)

"Merci, d'être passé à nouveau." -> Mais de rien, voyons. J'aime bien venir ici.


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
24-08-08 à 11:15

Re:

Non ce n'est pas à moi que tu vas apprendre ça. En effet, quand cette partie du bonheur, et j'ai l'impression de deviner laquelle, se barre sans réelle explication plausible qui te permettrait de te reconstruire plus vite après, ça fait mal.

Et si tu avais cette sensation d'un bonheur complet, et si ce n'était pas vraiment le cas dans le vrai, peu importe je crois. C'est juste que le retour à la réalité doit être plus difficile encore.

Têtue c'est facile, je le suis depuis... toujours. mais optimiste, je crois beaucoup moins. C'est cette histoire de veerre à moitié vide ou à moitié plein. je crois que ça dépend de la nature des gens au fond. Et toi au fond, tu devais l'être optimiste. Moi c'est l'inverse, j'ai l'impression de me découvrir optimiste, alors qu'à la base, c'était l'inverse.

"Il y a des amours qui marquent, qui font mal, et qui semblent ne jamais vouloir s'effacer. On n'oublie jamais vraiment son passé, on apprend à vivre avec." aubes disait un peu plus haut que ces personnes que l'on a recontré dans le passé nous font justement devenir ce qu'on est au présent... "L'après" n'est pas impossible, il est 'juste'... compliqué. Et difficile d'accès je trouve. *

(Je trouve ta moyenne pas si mal moi. Mais au fond, l'enfance on ne se souvient pas de tout. Et pourtant des semaines de bonheur, il y a du en avoir. Beaucoup plus que maintenant même).

A bientôt alors.


 
vig
vig
17-08-08 à 22:52

Je suis tombée ici par hasard et je ne peux pas ne pas laisser un commentaire. Notre histoire est sans doute différente mais ces mots j'aurai pu les écrire.. Je comprend tout à fait ce que tu ressens, le fait de vivre dans tes, "vos" souvenirs. Cette phrase surtout " Je n'aurais jamais été mieux ailleurs que dans ces bras", c'est ce que je ressentais aussi, ressent toujours ? J'entends chaque jour qu'il faut que j'oublie mais je crois que c'est pas si facile que ça, on apprend à vivre avec, enfin plutôt sans sa présence, sans lui mais on oubli jamais. Et pourtant moi ça remonte à déjà quelques mois.. Tu racontes certaines de vos soirées, certainement parce que tu voudrais les revivre, moi je sais que quand je repense à certains moments, je me rend compte que c'était des moments de pure bonheur, de plénitude et que ça fait longtemps que j'ai pas ressenti ça. A vrai dire, je fais partie de tous ces gens mélancoliques, alors je suis pas sortie d'affaire.

"
J'essaie de croire à outrance. J'essaie d'imaginer l'oubli. " N'essaie pas, fais le. Je te donne des conseils que je ne respecte pas toujours pourtant.

Voilà, juste un petit commentaire d'une fille qui passait par là.
 

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
17-08-08 à 23:04

Re:

Ton commentaire me touche, dans la simplicité à imaginer mes mots tiens. Mon histoire n'est pas la tienne, mais le manque de lui est palpable chez chacunes de nous je crois.

'Fais-le', si je te réponds que je ne sais pas, que je ne peux pas le faire, je sais que tu comprendras. Que c'est difficile de devoir oublier ces moments d'intense légereté. On se demande pourquoi il faut le faire, alors qu'au fond on n'a surtout pas envie. C'est exactement ce que je disais dans l'article 'Mes mains quittent le gouvernail' : "Un mois et demi et même s'il y'a cette boule dans la gorge qui me donne souvent l'envie de vomir, on apprend à vivre sans. On n'a pas le choix et on en crève mais tant pis. " Moi aussi c'était il y a quelques mois, je m'en rends compte maintenant. Et c'est fou comme rien n'a changé. On croit que le temps..., mais tant qu'on n'y met pas un peu du sien, je crois que ce temps ne peut rien pour nous. Et apparament on ne veut pas.

Merci d'avoir laisser un mot ici, merci parce que j'aime bien partager ce genre de moments, où nos histoires s'entrecroisent. Même s'ils sont mélancoliques nos souvenirs, j'aime bien.

Je peux te lire quelque part?


 
vig
vig
18-08-08 à 20:02

Re:

Pour l'instant je n'ai pas encore écrit un seul article sur mon "joueb", d'ici là je repasserais pour te donner l'adresse :)

"On croit que le temps..., mais tant qu'on n'y met pas un peu du sien, je crois que ce temps ne peut rien pour nous. " Tu as tout as fait raison, tous le monde nous dit "avec le temps..." mais en fait non, c'est avec de la volonté qu'on arrive à oublier, ou en tout cas à penser à autre chose. Moi j'ai commencé ce travail sur mois depuis quelques mois, j'espère que t'y arriveras aussi. On ne veut pas oublier mais pourtant il le faut, on peut pas continuer à vivre dans cette mélancolie, dans cette nostalgie, surtout de mon coté je suis la seule des deux (je pense .. enfin j'en suis sur) à penser à notre histoire. Personnellement, j'ai l'impression de laisser filer entre mes doigts les mois qui passent, et je perd du temps, mon temps à penser à tout ça. Peut être pas toi ?

Je lirais tes autres articles, en tout cas, j'aime beaucoup ta façon d'écrire.

 
vig
vig
18-08-08 à 20:03

Re:

En relisant mon texte je me rend compte que j'ai fait des fautes alors désolé =)
 

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
24-08-08 à 11:28

Re:

J'espère bien que tu me donneras l'adresse ;)

Je crois que de mon côté aussi je suis la seule des deux à penser à "nous". J'en suis presque sûre aussi. Sinon, il appellerait non??

Non je n'ai pas l'impression de perdre mon temps à penser à lui, à laisser passer les autres choses. Je suis encore trop attachée à notre histoire pour la laisser filer. Sans doute parce que je pense encore malgré tout ça que lui ets mon présent. Même si...stop. Et puis notre temps nous appartient. Au fond, on en fait ce qu'on veut. Mais vraiment, 'ce travail comme tu l'appelles, c'est compliqué je trouve.

(Des fautes, j'en fais beaucoup. Je n'aime pas relire les commentaires...!!)


 
Becky
19-08-08 à 02:25

Tes textes me touchent très souvent, et là c'est une phrase qui a fait mouche... "Je nous aimais parce qu'on était jeunes".

C'est juste... tellement ça. Cela me renvoie à mes propres amours, que moi aussi j'aimais "parce qu'on était jeunes"... tout semblait tellement mieux, avant, tellement plus naturel, instinctif, spontané de naïveté... et là, tout se complique, la vie a creusé des blessures et des cicatrices... Mais pourtant, je me surprends parfois à penser que ce n'était pas tout à fait exact. En relisant d'anciens textes que j'ai écrits, je me rends compte qu'à 20 ans, j'écrivais que c'était mieux à 19 ans... à 22 ans j'écrivais que je regrettais nos 20 ans... Alors, peut-être qu'en fait ce n'est qu'une illusion, une manière de se protéger de se dire qu'avant, quand nous étions plus jeunes, c'était mieux ? Je suis un peu plus vieille que toi, mais je me sens tellement adolescente parfois, souvent...

Enfin, je ne sais pas si c'est très clair tout ça ! Si c'est du charabia, n'hésite pas. Et merci pour ton commentaire sur mon blog :-)


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
24-08-08 à 11:43

Re:

"Je nous aimais parce qu'on était jeunes". Ce n'est pas qu'on soit plus vieux maintenant, enfin juste de 3 mois à peine, à peine. On semblait jeune. Tu vois cette impression de vivre la jeunesse, de ne pas passer à côté mais d'être vraiment, réellement en plein dedans... "spontané de naïveté", oui c'est ça.

Je crois qe tu es, et moi aussi, une éternelle nostalgique, non pas que l'heure du présent n'est pas agréable. Mais toujours se sentir rattrapées par le passé, et bien sûr, les souvenirs qui vont avec. Moi aussi je me sens souvent adolescente. PLutôt une adolescente avec des reponsabilités que les adultes cottoient...

C'est très clair, pas du charabia du tout... (je crois que c'est la premirèe fois que je tape le mot charabia...!). Et de rien, mais il faudrait penser à écrire à nouveau Mademoiselle... ;)

Merci encore.