lilou - "Ce qu'on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l'écrire" [Jacques Derrida]

"Ce qu'on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l'écrire" [Jacques Derrida]

Je ne sais pas si c'est une bonne solution, mais tant pis. L'écriture au moins ne me trahira pas.

Partie hier soir. Pas très assurée de la soirée avec Ben. Pas de sortie parce que la fatigue qui nous accroche par le cou et qui ne lâche pas. Son meilleur ami qui se joint vite à notre soirée. Le casier remonté de la cave qui perd de son poid et les bières qui s'enfilent. Se poser devant les clips de Rap qui passent "quand les ptis sont couchés". Les pattes cuites à 2h du mat'. La fumée des cigarettes qui engourdie mes narines. Mes yeux qui piquent et les mouchoirs que je consume un à un. La tête retenue par la main adossé au canapé parce que les yeux se ferment aussi. Et puis dormir chez lui. Au bout d'une semaine. Tout va si vite, trop vite. Parce que je pars à Paris dans un mois et demi. Que je n'ai pas envie de m'amuser pour m'amuser. Que je ne ressens pas non plus l'envie de construire réellement avec Ben. Et que je ne crois jamais l'avoir envisagé. De continuer... ça. S'en est presque odieux de ressentir de cette manière

La nuit d'avant j'avais aimé être tout près de lui, me réveiller contre lui et sentir ses mains proches des miennes. Mais pas là. La longueur d'onde qui traverse notre histoire, où je devrais plutôt dire notre "relation" aussi jeune soit-elle, n'est pas la même des deux côtés. Il y a quelque chose qui ne me va pas, et je ne sais pas quoi. Le voir dormir ne m'a pas fait sourire.

Ce n'est pas dans mon habitude d'être aussi froide. Mais je ne suis pas convaincue de la suite. J'en doute même. Et il le sait tout ça. Que je ne fonctionne pas comme Elles. Que rencontrer d'autres personnes se sera comme une bouffée d'oxygène. Les quelques reflexions lancées au dépourvu m'ont refroidi, mais je le conçois bien. Je me sers de ça presque comme un dérivatif à mes intentions qui s'éparpillent ailleurs. Je crois que tout vient de là. De lui. Du garçon que j'avais rencontrer en boîte. Parce qu'Antonin c'est l'inconnu. Et qu'il me plaît je crois. Que je pense souvent à lui. Que j'imagine le revoir très vite. Même si le rendez-vous est pris.

Mais voilà. Je ne suis pas douée pour avouer tout ça. Pour le lui avouer. Je redoute la façon de m'y prendre.

Entendre la voix de Marine au loin de sa Corse. Comme elle a de la chance d'être déjà sur Paris. D'avoir pu prendre la formation à l'école de Danse. Comme je l'envie. Mais elle reste ma ptite puce.

Et Marion qui pleure sur mon lit, presque dans mes bras. A cause de son copain. Alors j'ai préféré passé la soirée à essayer de la réconforter. ~~Plutôt que de sortir et de voir Ben.~~

Ecrit par passionnee-par-les-reves, le Samedi 13 Août 2005, 23:04 dans la rubrique Au jour le jour.

Repondre a cet article

Commentaires :

Miss-Jade

13-08-05 à 23:33

on comprend pas toujours la façon dont on réagit, on arrive pas à se l'expliquer... Mais c'est bien normal, parce que c'est pas avec la tête qu'on aime, mais avec le coeur. Et il a ses raisons que la raison ignore :p
Alors des fois ça passe pas avec un mec, alors qu'on devrait être bien avec lui, alors qu'il est gentil... Etrange... Mais faut pas se mentir à soi-même, surtout !

Nom d'utilisateur
Mot de passe
Se souvenir de moi