Inhaler l'indolence. M'enivrer de doux gestes au fond du coeur. Sortir de là la tête la première. Et plonger dans l'eau du ciel par les hanches. Retrouver un zeste de Passion dévastatrice. Et se rassurer. Au bord d'une aménité opaque. Aimer les gens, la vie, les arrêts brutaux des métros, le froid de Mars. La douceur amère à la commissure d'un sourire. Fureter au loin un horizon émerveillé. Chanter comme on Danserait sur de la glace brûlante. Rire de tout mais surtout surtout de rien. Et puis rire en levant les bras au ciel. Arrêter ce qui est en train de détruire. Et chercher l'exhalaison d'un regard clair dans le recoin d’une ruelle. S'emporter aussi près que les cordes nous envoient. La guitare dans les oreilles. Se laver de tout le présent. Vivre entre parenthèses. Rouges. Changer les couleurs du ciel, les couleurs d'ici, la couleur de ma peau. Garder juste celles des yeux. Et trouver le dédain des autres. Leur dire que je ne les aime pas. Décidément pas. Etre orgueilleuse, taquine et râleuse. De nouveau. Etre exigeante. Etre et avoir aussi. Les deux à la fois. Se sentir seule au monde et entourée de bonheur insolent. Trouver les gens heureux très niais. Envie de dégueuler de sentiments. Et dire au revoir. Sans embrasser. Entendre les autres réclamer ces bises. Et leur répondre que rien ne se rattrape jamais. Des nuits de poésie. Des jours de soleil. Des années de lumière. Des infinis d'horizon. Des éternités des éternités des éternités. Ce besoin de ciel bleu qui par moment éclaire tout.

Voilà, c'était ça.