La page est lourde à tourner. Impression d'inachevé. J'ai encore un stylo dans la main. Mais. Je ne sais pas écrire les fins. Et pourtant.
Commentaires :
Re:
J'ai eu l'idée de partir, mais pas l'envie.
La page à tourner n'est pas celle là, celle que tu crois. A juste titre d'ailleurs. Les mots ont ce pouvoir ambigu. Il faut juste changer de décors. Juste nécessairement.
Merci.
C'est à regret que je te vois partir.
Mais tant mieux, finalement, que tu ne saches pas écrire les fins.
Re:
Tant mieux que le vide soit un tout petit vide. Ca le rend encore plus précieux pour moi.
Merci pour tout Camille, merci d'être là, de lire, et peut-être d'aimer un peu ces mots qui se bousculent les uns contre les autres et que je trouve malheureusement trop répétitifs en ce moment.
Je ne pars pas, ou peut-être pas encore plutôt. C'est une autre page qu'il vaut tourner. Mais j'avais besoin de marquer une césure je crois.
Je n'aurais pas arrêter de te lire pour autant, sache-le.
Tu sais, quand même, ça fait quelque chose. Et puis tout le reste, tu le sais d'hier.
Des bisous.
Re:
Plus vite oui. Et ça m'a fait un tendre bien. Enfin pas si tendre que ça. Un espèce de bien qui te ronge de l'intérieur malgré tout.
Et puis tout le reste, tu le sais de Samedi.
Je n'arrive pas à écrire ce qu'il faut pour revenir de ça.
Re:
Même si c'est ailleurs ou autrement.
Re:
J'opte pour autrement alors! Dans d'autres couleurs, et dans d'autres mots surtout.
Si tu ne comprends pas tout, ça n'est pas grave. Au contraire, c'est mieux.
Re:
La page que je veux tourner nécessiterait une fin. Et pour l'instant le dénouement ne prédit pas une happy end. Mais comme tu dis, comme je dis, je ne sais pas écrire les fins. Mon erreur doit-être là. Ne pas les signer ses fins, et fuir c'est tout autant compliqué d'ailleurs.
Merci.
Et toi, alors ? Question existentielle (ou pas) T'es plutôt Quèquette ou Zigounette ?
Bonne nuit!
Re:
Julien,
Si tu veux, fais une pOse. Mais moi, je pense encore que le temps est trop précieux pour ça. Je préfère continuer, poursuivre, à défaut de m'arrêter complétement.
Parce que... non. Tu lui laisse la part trop belle. Si tu pars pour arrêter ou pour autre chose, fais le avec dédain et indifférence. "La page est lourde à tourner..." etc. C'est avouer l'échec, alors qu'il ne doit pas y en avoir.
Tu faiblis. Tu devrais au contraire, continuer ta maligne et irritante habitude de toujours te montrer forte. Dans un conflit, la victoire n'est pas dans les faits, mais dans la manière dont se retirent les adversaires.
Reste dans l'élégance de l'indifférence. Mais si.
Envie de continuer de te lire.
Yours sincerly.
Ben W. Un peu moins en vrille.
Re:
Merci pour tes nons.
La page doit-être tournée, même si elle est lourde, même si au fond je ne suis pas prête à ça. Il le faut apparament. Partir, fuir, continuer, rester, peu importe, j'aimerais savoir faire tout ça avec force comme tu dis. Mais comment peux-tu dire que j'ai cette irritante habitude de toujours me montrer forte? Mes mots sont faibles et fragiles, je ne suis pas forte ici. C'est sûrement ici que je le suis le moins d'ailleurs.
Tu parles de conflit? C'est peut-être un conflit de silence, d'indifférence justement? "C'est avouer l'échec, alors qu'il ne doit pas y en avoir". Pourquoi ne devrait-il pas en avoir? Je suis mal habile avec l'indifférence, je ne sais pas faire. Ou pas longtemps. Tu parles de victoire, d'adversaire, mais moi je ne jouais pas.
Re:
Il ne doit pas y avoir d'échec, car c'est un manque d'ambition certain de l'accepter, platement. C'est le début de la rechute au lieu de ce que tu veux.
Un conflit n'est justement pas un jeu.
Ah et ma remarque sur le dédain et l'indifférence portait simplement sur ce morceau de phrase que tu nous as lâché. Il manque de virtuosité. La remarque ne parlait pas de l'histoire qui se cache dessous.
Tu peux faire mieux, vu que tu l'as déjà fait. On ne regresse jamais, on peut aggraver notre cas, mais jamais on ne régresse.
Re:
Alors ce sentiment immuable a peut-être eu raison de lui-même finalement.
Manque d'ambition, sûrement, platement non, timidement par contre.
Quant à mon manque de virtuosité, j'admets ne pas avoir penser à faire de zèle. Mais parfois il y a juste ce besoin de virer un poids qui pèse dans le ventre sans chercher à faire du beau, du lisible ou que sais-je encore. C'était une de ces fois, pas une fois de trop. Ne pas penser à bien faire, mais simplement à faire sincèrement. Alors peut-être que j'ai aggravé mon cas, sûrement d'ailleurs. Soit. Et merci. Pour... ça.
aubes
J'ai envie de dire que, non, tu ne peux pas partir maintenant. Et pourtant.
Ce serait idiot d'essayer de te retenir, mais je ne peux pas non plus te dire au revoir, là tout de suite. Alors juste que, j'espère que tu reviendras. Un jour. Quelque part.