Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Et je resterai de velours

La fin de Novembre semblait déjà transpercer les manteaux. Très peu de jeunes et des livres à foison, tout autour de nous. Je ne me rappelle plus combien de tours de salle ont a dû faire, ni combien de fois on a pu passer devant lui. Avant de. Entre deux joues roses, j'ai bégayé quatre ou cinq compliments. Il entourait une jolie blonde avec son bras. Naturelle. Il me souriait. Elle souriait aussi. Comme si elle était contente pour lui. Et puis son numéro sur un petit bout de papier blanc. Parce que j'ai voulu garder l'instant le plus intact possible, je n'ai pas écrit sur le moment.

Cinq jours après, un bar de Châtelet. Son nouveau bouquin dans mon sac. Qui me prenait la nuit dans les pages neuves. Et les paupières tombaient sur les joues le matin. J'avais ce regard condescendant, quatorze ans dans les yeux qui se barrent dans le décor. Ma voix tremble, mes mots sont écorchés vifs. Quelques questions pour ce dossier de la Fac. Mais en réalité. J'avais juste  l'auteur de mes 18 ans devant moi. Juste. Il parlait bien. Lui avouer être tombée amoureuse de son Justin. Que ce sont ces Anges qui m'ont donné envie de relire un livre. Et puis que cinq pages de ses mots m'étaient déjà trop. Intenses. On parle de ses auteurs à lui. Huguenin. Et puis, il y a Modiano. On parle de théâtre, et forcément de la pièce de Zeller. Très vite, il devient Florian...

Et je repense à cette fin de soirée dans la nouvelle voiture noire de Hugues. Cette impression d'avoir une fois de plus quatorze ans et de devoir passer par des discussions interminables. Souffler. J'aspire à  rencontrer des personnes intéressantes, différentes de lui, d'eux. Je ne veux pas oublier mais continuer. Besoin d’avancer dans ma vie. Et cette semaine là, j'ai bien vu que je courais. A une vitesse hors d'haleine. Je m'accroche à ce que j'aime ou à ce que j'apprends à aimer. Parce Paris m'a changé. Paris nous fait devenir de ces adeptes des nouvelles scènes rock parisiennes. Petit à petit, on devient ces jeunes qui écoutent les BBB en buvant de la vodka. Autour de nous, les slims sont de plus en plus démodés pour les garçons. Et les filles portent la franche.

Je m'appelle Lucie, je veux être écrivain. Points de suspension.

Ecrit par lilou, le Dimanche 6 Janvier 2008, 12:11 dans la rubrique Au jour le jour.

Commentaires :

ecilora
ecilora
06-01-08 à 12:56

Sourires.
Zeller. Hier, j'ai reçu un bouquin de Florian, tu me permets? Julien Parme. Alors, j'ai pensé à toi en me disant que celui-ci tu avais déjà dû le lire. Et la semaine prochaine, j'ouvrirais peut-être bien un de ses livres. pour voir... Entretemps, Paris dévalera la semaine sous les lignes de nombreux autres.
Et ta dernière phrase... Si seulement, moi aussi. Tous les matins lorsque j'arrive à la librairie, il y a une affiche pour un concours de nouvelles. Alors je me suis dit pourquoi pas? Mais rien ne vient... C'est pas grave. J'ai encore du temps mais bon.
BzOo dOo


 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
10-01-08 à 19:37

Re:

Et non! Julien Parme je ne l'ai pas lu. Tout simplement parce que pas encore sorti en livre de poche, et sinon tous ces livres ne s'aligneraient pas dans la bibliothèque. Sauf qu'une de mes profs m'a dit armdi qu'elle avait été intriguée par lui, et Thibault aussi. Du coup, elle a acheté Julien Parme il n'y a pas longtemps... en poche! Donc... Florian, je te permets, enfin cen'est pas vraiment à moi dans juger. Pas encore.

C'est quoi le sujet de la nouvelle?

J'espère pour toi que ça marchera alors.