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Mais depuis toi le fil du temps n'est pas si droit
--> et je cours après quoi?

Alors que la vie coulerait simplement, il faut forcément que les questions fusent. Que je trouve toujours quelque chose à redire.

Jeudi soir

Costumé en "Charleston", les enfants qui courent partout dans la salle de la Bergerie, les anims qui servent les boissons roses, vertes, brunes, le barbecue qui fume devant nous, les sourires glissés au bord des lèvres. Et il ne nous reste plus qu'à profiter, avant que tout soit terminé. Et Camil, un animateur, lui qui me fait tourner la tête depuis le début de ces trois semaines. Parce que sa politesse. Parce que son sourire à en faire pleurer un Ange. Parce que ses yeux bleus. Parce que ces cheveux bruns qui se mêlent confortablement au temps de réflexion qu’il adopte tout le temps. Parce que lui. Parce qu’il est ce que je voudrais.

Ma mamie qui part en vacances avec ma tante, et mes cousines. Un coup de blues parce que partir sans leur dire que je les aime, sans les embrasser plus fort que mon coeur, alors il fallait. Après que mes ptits bouts aient retrouvé les bras doux de leurs mamans, partir avec Marich voir celle qui reste la personne la plus admirable que je connaisse. La tendresse de ma grand-mère, c'est... indescriptible, simplement la sienne, la mienne aussi. Celle que je n'oublierai jamais et qui compte le plus pour moi. Et puis ma cousine, ma ptite soeur. Revoir Alizée après quelques semaines longues sans sentir sa présence, nos fous rires, nos histoires que l'on se raconte comme si elles étaient de longs scénarii que l’on voudrait jouer du bout des doigts. Celles que l’on invente aussi. Et puis refiler vite à la soirée sur la pointe des pieds, pour rester avec elles deux encore un peu.

Un passage accéléré au Night Club, s’armer pour la nuit blanche en alcool. Quand on revient près du centre, on s’assoit, obligé de chuchoter pour ne pas réveiller le village, quelques bières déjà ouvertes pendant notre absence, des histoires d’avant qui s’écoulent entre les souvenirs. Le froid qui transperce un peu nos pulls, une nuit assaillante en perspective. On se retrouve tous les cinq, Marich, Etienne, Sandra, et Ben le directeur, qui ne l’est plus vraiment à ce moment là… et moi. La soirée s’achève, la nuit prend le dessus, l’alcool qui descend doucement dans nos gorges, les CD en bruit de fond, les rires qui passent au dessus d’eux. Les barrières qui se brisent doucement avec Ben, on recommence à parler. Les photos que je ne cesse de prendre, comme si chaque instant ne devait pas s’oublier, rester dans cette salle où les enfants réapparaîtront au petit jour.

On se retrouve juste Ben et moi, un massage qui dure, longtemps, les regards qui ont changé, ses mains chaudes qui réchauffent mon dos engourdi par la nuit fraîche. Et puis s’envoler vite vers 6h10 avec Marich, retourner prendre une douche avant…

… Vendredi, le parc d’attraction

Passer une journée avec Etienne et mes 10/11 ans, les manèges à sensation qui n’ont « même pas fait peur »… Profiter pour une dernière fois de ceux-là. Chanter les mêmes chansons avec eux, les expressions lancées à tue-tête. Et puis la journée qui passe comme une étoile filante en pleine journée. On ressort souvent trempé  des manèges, mais ça nous fait encore plus rire.

La pluie pour dire au revoir. Les câlins qui serrent très fort le cœur. Parce que ces trois semaines m’auront réellement marquées, parce que j’aurai découvert un peu d’eux, un peu de moi, et un peu de tout ça. Le soir qui sourit à la fin du centre, mais ce n’est pas grave… Je repasserai vous voir.

Alors la soirée des animateurs c’est vite enchaînée. Les bières qui commencent à monter dans les yeux qui veulent se fermer, même si on lutte inévitablement contre le manque de sommeil. Et le rapport de stage, qui estampille la fin. La fin. Mais il est très bon, même si j’ai du mal à parler parce que un peu chtrak, mais je comprends que j’étais une anime motivée, speed et je crois apprécié, alors j’ai encore plus de mal à accepter que j’étais un élément moteur de l’équipe. Parce que ce sont des compliments si… Waouuu ! Alors merci.

Et puis avec Marich, Etienne et Ben, on se faufile dans la voiture, on prend le large pour aller en boîte. Suivi par d’autres anims. Et j’ai revu Antonin, un garçon que j’avais rencontré au même endroit la semaine dernière. Comme si son prénom allait présager un mirage. Et puis ça s’est passé vite, différemment, un « Salut, ça va » anodin qui ne m’a pas plut. Parce qu’il est très charmant. Alors on va retrouver les autres, Danser pour oublier la fatigue qui nous fait mal aux yeux. Le directeur, plus vraiment dans sa fonction. Qui devient celui avec qui je passe une très bonne fin de soirée. Mais voilà.

Samedi

Les bières qui coulent. Parce que les 12h de la bière… Une belle soirée pour clôturer ces trois semaines, avec Etienne et Marich qui se retrouvent enfin, Sandra et Ben et moi.

Dimanche

Enfin un long sommeil en plein jour. Le 7 août. J’en ai oublié l’anniversaire de l’homme de ma vie. Mon Papa. Alors je me rattraperai. Il faudra bien.  Et l’après-midi avec Ben et Arthur (celui qui nous avait accompagné au camping). Terminé la soirée rien qu’avec Ben. Mon ancien directeur.

Mais rentrer et me dire que c’était bien. Surtout maintenant que c’est fini. Même si ça continue encore quelque part. Avec Ben.

Mais voilà il y a Antonin. Parce que je pense à lui. Parce que mes pensées se tournent vers lui aussi [beaucoup].

Alors je ne sais plus. Je sais, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, mais les décisions, j’ai beaucoup de mal, surtout pendant les vacances. Mais pas seulement

 

 

 

 

 

 

Ecrit par passionnee-par-les-reves, le Lundi 8 Août 2005, 13:58 dans la rubrique Au jour le jour.