Prendre la vie à la légère et la dérision à l’envers. Se cacher les yeux devant un quelconque assaut, se dire qu’il faut longer le bonheur sans s’en écarter. Rechercher continuellement une piste, ou même un passage secret pour faire des souvenirs des souvenirs, et la vie le présent.
Il y a un an c’était le concert avec toi, c’était ton départ avancé en vacances, c’était une prise de tête juste avant. C’était encore le stress de savoir ce qui n’avait pas été, pourquoi on avait pas parler de ça. C’était une soirée un peu foutue en l’air à cause de ta soi-disant « meilleure amie ». Et maintenant c’est un été avec une autre, tu passes. Et puis moi.
Force est de constater que ma vie ne s’est pas arrêtée à toi. Je traverse doucement le couloir de l’attachement pour ouvrir la porte du détachement. Je rase le mur « je me souviens, je me rappelle », pour laisser en chemin des « vis ta vis maintenant » (quel slogan !)… A l’envers du décor, il y a toujours cette partie de moi qui n’a pas tout vécu, parce que c’est une histoire inachevée, qui ne prendra sûrement jamais fin. Et ce n’est pas mieux comme ça. Mais il faut partir loin de tous ces meurtres qu’on a banalisé tous les deux. Ceux des « je n’aime pas parler », ceux des « on ne se dit pas pourquoi ça va pas, et hop, tout va bien ensuite ». Et puis ceux qu’on n’a pas commis non plus. Il y a de ceux qui m’ont rendus la plus heureuse, ceux qui liaient complicité, sourires, et 17 ans.
Nos 17 ans je les ai mangé, croqué à pleine dent, jusqu’à n’en laisser que les pépins, que le noyau. Mais maintenant, il faut se le dire, ils sont résolus. Et ça non plus ce n’est pas tant mieux.
Alors je vais doucement tourner la page des confidences, sortir mon mouchoir blanc pour enlever la poussière, le secouer, balayer le sol de ces déchirures, et prendre la vie sur le haut de la page, à gauche. Jeter la plume d’avant, ne garder que le souvenir de l’encre qui bleutait très vite le blanc de la feuille. Et puis poursuivre mon livre.
J’ai fait le meilleur.
Commentaires :
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Re: Re:
le tout c de passer la balle trankillement sans prise de tete et avec un gros sourire et de bonnes blagues et
rester en contact meme s'il faut pour cela se couper l'n de l'autre un peu de temps
voila la recette du bonheur absolu
sympa non?
moi ca fait la torisieme foi que ca se passe comme ca et j'ai pas l'intention d'arreter là
la vie est trop courte pour se larmoyer....
Bisouxes!!!
APL
Re: Re: Re:
Je ne suis aps d'accord, du moins, moi je ne ressors pas heureuse d'une séparation. Même si c'est pour éviter les "aurevoirs amoureux". Une rupture n'est pas un ingrédient du bonheur. Juste une claque que tu te prends qui fait avancer avec le temps.
Ce la dit, c'est bien vrai, il faut "bouffer la vie avant que la vie nous bouffe"...
Bisouxes!!
APL