Comme quand c’est fini et qu’on voudrait TOUT recommencer. Parce qu’on a fini par trouver ces marques et réellement prendre du plaisir à Danser avec de nouveaux profs.

Et puis le premier jour, c’était assez dur, comme à chaque fois. Les débuts de stage ne me plaisent pas. Je suis toujours sur la défensive, j’ai peur de l’inconnu, peur de perdre ce que je vaux, peur des nouvelles. Le cours de Rick m’a semblé… je ne sais pas. L’heure et demi à passer très vite mais… Le cours de théâtre vraiment génial. Comme si on venait à découvrir une partie de nous-même, et puis le prof très investit, ça fait plaisir. Et les impros, les dialogues se limitant à « oui » et « non ». Le cours d’afro de David. Et je n’ai pas retrouvé son Fun habituel. Sans doute parce que mes parigos n’étaient pas là, que j’aurai bien pris ces cours avec eux.

Et ce matin impossible de me lever du lit, le dos plombé au matelas, une nuit à se tourner dans tous les sens, parce que je l’ai bien senti que mes vertèbres déplacées avaient davantage pris de liberté, et les ondulations, contractions, et relâchés enchaînés toute l’après-midi (surtout en afro !) les ont bien encouragé à me lâcher et décidément me faire très mal. Quand il a été temps de se lever, alors j’ai pensé très fort à la Danse, et ce mal disparaît [provisoirement].

Le cours de Modern avec Magali, c’était comme un bonbon rose délicieux (oula). Elle très gentille, l’heure et demi dansant sur un cours de Tennis. Et une Révélation. Je connaissais très peu le modern, mais alors incontestablement pas déçue du voyage. A vrai dire, le cours a fait l’unanimité auprès des danseuses. Le cours de classique L Déjà que je bloque à chaque cours de cette discipline, que je me sens horriblement nulle en essayant d’imiter les pas, que je n’ai pas de coup de pieds et ça facilite pas les choses, au contraire. Bref, les mouvements marqués du bout des doigts, les mains qui montrent chacune des arabesques, ou un quelconque pliés, … par le prof. Une technique d’apprentissage que je ne maîtrise pas, et grâce à ça j’ai gagné une remise en question. (Comme à chaque stage en même temps). Et j’ai baddé.

Et puis le second cours de Rick, un vrai bonheur. La barre un peu mieux maîtrisée, des exercices qu’on prend plaisir à Danser, un passage très Jazz (à la Rick !), une variation très ressentie. Je regrette de devoir m’arrêter là pour ce stage. Puis le cours de théâtre où des larmes me sont venues facilement pour transmettre la tristesse. J’ai encore pensé à lui pour y arriver… Et enfin David et son Peps retrouvé, des diagonales d’afro à en couper le souffle, les sourires jusqu’aux oreilles, le mal de dos qui devient incontrôlable, mais tans pis, avec la Danse on sent rien, enfin presque, ou c’est pas grave.

Ce soir. Le dos courbé parce que je ne sais pas faire autrement. La fin du stage au coin des yeux parce qu’à cause du job d’été je ne peux pas le continuer. Parce que je voudrais vivre des journées comme celles-là tous les jours de ma vie. Une Vie qui essouffle, qui me passionne, que j’aime, et une Vie que je Vis.

Demain, les enfants, le premier vrai « boulot », l’appréhension parce que des petits bouts de 6 ou 8 ans c’est comment ? Pas plus haut qu’une table, ah bon ?!

Et l’envie de tout revivre, cette journée, c’est infimes instants où j’étais presque contente de moi.

Et ce manque de confiance qui me laisse un goût amer au coin des lèvres. Les filles du Nord sont très fortes. Et ça pèse lourd sur le cœur.

Et parce que la Passion ça fait mal aussi.

Il y a tant de rêves gâchés et déchus. Pourvu que ça ne m’arrive pas…