Dimanche 20 Avril 2008 18H32
Il arrive tôt dans la nuit. Ca n’était pas prévu pourtant. Il se fume quelques clopes sur le petit lit. On lit à haute voix les répliques de Schnitzler. Je propose de sortir se balader. Bonne idée. J’enfile son pull bleu en cashmere. Un homme noir joue des claquettes derrière nous. Je marche à reculons, je lui souris. A 03H45 précise, la rue de la Roquette est animée comme dans la journée. Enfin non – on sent la nuit qui résonne. On croise ces personnes qui demandent des cigarettes et celles à qui il demande du feu. La rue de Lappe rappelle le Sud, il connaît presque tous les bars. On passe au dessus des barrières du canal de l’arsenal. C’est là que j’avais arrêté d’être désagréable avec E., que j’avais arrêté sa main trop serrée dans la mienne - ça ne menait à rien. La nuit était aussi dingue que nous. Flirter avec nos improbables in-consciences.
Commentaires :
ecilora
Errances nocturnes. Et on déambule...
BzOo