Onze douze treize
Il paraît que nous allons bientôt nous revoir. Je cherche des billets d'avion quand toi tu cherches un appartement pour y vivre. Et m'y accueillir le temps d'une semaine. On pourrait dire c'est reparti comme en l'an 40, mais parfois je doute. Cet après-midi par exemple, j'avais peur que ces trois derniers jours ne soient que fantasme. A chaque fois tu m'as comme ça, petit trésor. Tu passes de l'autre côté, tu tombes les armes, tu as envie de me voir et je redeviens comme ta petite copine. Je tombe dans ton panneau et le pire est que je m’y sens bien quand j’y suis. Moi, ce que je demande surtout c'est d'être toujours ce petit être important pour toi.
Je nous souhaite du courage. Les temps sont durs je trouve. Quand je tousse dans mon 22m2 à Paris, tu te prends des pluies inhabituelles à J*r*s*l*m. Personne n'y comprend rien. Mes parents m'encouragent, d'autres aussi. Ma mamie a peur que j'y reste, que je devienne immigrée comme elle l'a été, alors je la rassure aussi fort que je le peux. D'autres ne comprennent pas à quel moment je déciderai que ça suffit. Qu'importe. Je ne veux pas en parler plus que ça. Ma vie est suspens de toute façon. La thèse ne m'amuse pas, pourtant il faut essayer de la faire, de lire, d'écrire. Je passe le plus clair de mon temps dans mon appartement, mais je ne le supporte plus. Dans quelques mois, je n’aurai plus de quoi payer le loyer. Des princes charmants, je n'en vois jamais au passage clouté. Alors oui, si j’y vais une troisième fois, c’est simplement que j’ai grand besoin de souffler. Et de voir la mer en te tenant la main.
Je nous souhaite du courage. Les temps sont durs je trouve. Quand je tousse dans mon 22m2 à Paris, tu te prends des pluies inhabituelles à J*r*s*l*m. Personne n'y comprend rien. Mes parents m'encouragent, d'autres aussi. Ma mamie a peur que j'y reste, que je devienne immigrée comme elle l'a été, alors je la rassure aussi fort que je le peux. D'autres ne comprennent pas à quel moment je déciderai que ça suffit. Qu'importe. Je ne veux pas en parler plus que ça. Ma vie est suspens de toute façon. La thèse ne m'amuse pas, pourtant il faut essayer de la faire, de lire, d'écrire. Je passe le plus clair de mon temps dans mon appartement, mais je ne le supporte plus. Dans quelques mois, je n’aurai plus de quoi payer le loyer. Des princes charmants, je n'en vois jamais au passage clouté. Alors oui, si j’y vais une troisième fois, c’est simplement que j’ai grand besoin de souffler. Et de voir la mer en te tenant la main.
Ecrit par lilou, le Mercredi 11 Décembre 2013, 20:28 dans la rubrique Atelier d'ériture.
Commentaires :
ecilora
Ce même jour, je crois que je l'ai dit à haute voix.
Et conclure par un c'est rigolo, il faut que je le redise. :)