07/07/07. Vidée lentement. En rythme. Jusqu'à ne plus répondre de son propre corps. Pousser les limites qui n'existent pas. La température de l'eau est presque agréable ce matin. Je délie mes bras, j'étire mes jambes, je laisse la tête coulée. Je vire les tensions ciblées dans le corps pendant cette semaine, les toxines. Je souffle, et m'essouffle. Mais je ne pense plus à rien. C’est le plus important. Juste à compter les brasses pour finir les longueurs qui s'accumulent vite. Sculpter le corps et lâcher l'esprit. Je bois des jus de fraise le soir. On trinque pour les résultats. Je ne rentre pas si tard que ça. Je réponds à Hugues du bout du coeur, et détourne les yeux. Je n'arrive plus à nous mentir. Cette force là s'est perdue avec le temps qui a passé dans l'impéritie. Comme chaque été, on se retrouve tous un peu. Un an est passé et on reprend où l'on en était resté. Rancoeur, sourire et mêmes paysages. Antoine charrie, je réplique sans attendre. Deux ans et demi de silence. Tout se dit maintenant. Je ne cache plus rien. Cette foutue entrave est toujours là. Je ne l'aime plus, je n'aime plus que quelques doux souvenirs. Je ne veux plus de ses bras, de ses baisers acidulés ou de ses caresses électriques. Et pourtant si. Je laisserai faire.
Commentaires :
Re:
Parce que je me demande quand viendra le prochain article. Parce que ça va finir par faire longtemps que leurs caresses, à l'usure, auront eu raison de nos peaux. Parce que j'ai changé d'adresse et que je n'savais pas si tu m'avais reconnu.
Des bisous
Naïma
ninoutita